Le tourisme tire le bilan des soldes vers le haut

  • Après les soldes c’est parti pour une dizaine de jours de braderie et de prix imbattables dans les rues devant les boutiques participantes.
    Après les soldes c’est parti pour une dizaine de jours de braderie et de prix imbattables dans les rues devant les boutiques participantes. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Les vacanciers ont été nombreux à profiter des promotions affichées dans les commerces durant les soldes.

Musées de renom, patrimoine bâti, vieilles pierres, nature environnante, infrastructures sportives de qualité et... tissu commercial dense. Les touristes de passage à Rodez n’ont que l’embarras du choix pour occuper leur temps libre. Mais ils seraient de plus en plus nombreux, chaque été, à arpenter les rues commerçantes de la ville, à la recherche de bonnes affaires, notamment durant les soldes. Ces cinq semaines de promotions estivales «en dents de scie» viennent de s’achever «beaucoup mieux qu’elles n’avaient commencé», selon une vendeuse de la rue du Touat.

Car, si le bilan global de cette longue période promotionnelle diffère d’un magasin à l’autre - entre très bien et moyen - une grande partie des commerçants interrogés s’accorde pour dire que «l’édition 2016 de ces soldes d’été avait vraiment mal débuté.» S’il est un autre point sur lequel tous ces professionnels du textile et de l’habillement se rejoignent, c’est sur le plus apporté par les touristes. De là à dire que les vacanciers ont sauvé la saison de certains commerçants ruthénois, il n’y a qu’un pas que certains n’hésitent pas à franchir.

«En juin, la météo n’était vraiment pas propice à la vente. Les débuts n’ont vraiment pas été terribles, analyse la vendeuse du magasin Okaïdi, rue Neuve. Puis, juillet est arrivé avec son lot de touristes. Cela nous a permis de redresser la barre. On s’est même bien rattrapé sur la fin», précise-t-elle. Même son de cloche chez cette responsable d’une franchise nationale qui préfère taire le nom de sa marque. «Nous ne sommes pas autorisés à communiquer sur le sujet, justifie la jeune femme. On a eu cinq semaines de haut et de bas. Heureusement que les touristes étaient là. Vive le musée Soulages!», lâche-t-elle dans un rire. Puis, plus sérieusement, elle répète : «vous ne citez pas l’enseigne, je ne veux pas d’ennuis.»

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