Challenge Vaquerin : «Sur le terrain ça continue à s’envoyer»

  • Aurillac n'affrontera pas Montpellier cette année. Les Héraultais viendront défier la province irlandaise de Connacht, jeudi 11 août.
    Aurillac n'affrontera pas Montpellier cette année. Les Héraultais viendront défier la province irlandaise de Connacht, jeudi 11 août. MB
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Centre Presse Aveyron

Le tournoi livre ses deux premiers matches ce soir à 18 heures et 20 heures au stade Municipal à Millau. En attendant Lacaune (81) samedi, Saint-Affrique le 11 août et Camarès le 13. 

Cela fait maintenant deux ans que les choses étaient un peu plus compliquées. Coupe du monde 2015 oblige, les organisateurs du challenge Vaquerin galéraient un peu à faire venir les grosses écuries étrangères. Mais cette année, alors que l’épreuve, qui commence ce soir à Millau, servira à plusieurs clubs du Top 14 de répétition générale, les planètes se sont réalignées.

«On a réussi à attirer Northampton, qui a l’un des meilleurs effectifs d’Europe, avec Dylan Hartley, George North et l’ancien toulousain et montpelliérain Louis Picamoles, détaille Michel Laporte, directeur sportif de l’épreuve sud-aveyronnaise. Les Irlandais du Connacht ont également souhaité revenir. On a eu la main heureuse, ils ont remporté la Ligue Celte la saison dernière». Une fois les «étrangers» signés, il ne restait plus qu’à compléter le casting avec le top du top de l’élite (Montpellier et Castres), des habitués (Aurillac, Aix et Oyonnax), des clubs locaux (Carcassonne, Béziers) et des formations de Fédérale 1 (Rodez, Graulhet).

«Sur le terrain ça continue à s’envoyer»

Voila le casting pour les huit matches, répartis, comme chaque année sur quatre journées. Mais alors que les clubs sortent pour la plupart d’intensifs stages de préparation, ces rencontres, dans un cadre qui rappelle le rugby de village d’antan, ont-elles encore un intérêt sportif ? «Oui, répond Michel Laporte. C’est sûr que contrairement à il y a quelques années, on ne peut plus faire une véritable compétition puisque les clubs majeurs ne souhaitent plus jouer qu’un seul match. Mais sur le terrain ça continue à s’envoyer».

Car pour beaucoup d’équipes, il s’agira du dernier match avant la reprise. «Et même si certains internationaux ne jouent pas, car ils sont rentrés de tournée il n’y a pas si longtemps, les recrues et les jeunes, habituellement remplaçants, se battent pour gagner leur place», assure l’organisateur. Avant de conclure : «Souvent, l’équipe qui joue le Vaquerin est l’équipe qui démarre la saison».

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