Frédéric Hantz : «Je dois faire plus avec moins»

  • De passage mercredi dernier à Rodez pour un match amical contre Toulouse à Paul-Lignon (défaite 3-0), Frédéric Hantz est catégorique : « Si c’est une année 
de transition financière pour le club, sur le plan sportif, il n’y a pas d’année de transition ».
    De passage mercredi dernier à Rodez pour un match amical contre Toulouse à Paul-Lignon (défaite 3-0), Frédéric Hantz est catégorique : « Si c’est une année de transition financière pour le club, sur le plan sportif, il n’y a pas d’année de transition ». CP
Publié le
Centre Presse Aveyron

L'entraîneur aveyronnais ne le cache pas. Sa mission s’annonce difficile dans l'Hérault. Entretien.

L’entraîneur aveyronnais ne le cache pas. Sa mission s’annonce difficile s’il veut permettre à l’équipe héraultaise, sauvée de justesse l’an passé et contrainte de se séparer de Bryan Dabo et Jonas Martin, deux joueurs très importants, de figurer parmi les cinq premiers du championnat. Entretien. 

Quel est votre état d’esprit avant la reprise ?

Le compétiteur se pose des questions sur le potentiel de son équipe. L’entraîneur est très heureux de la préparation. On a très bien travaillé, avec un très bon état d’esprit. On a un groupe pour débuter la saison. Il nous manque deux joueurs pour faire une bonne saison. On désire engager un milieu défensif, qui a de l’impact, et un attaquant, pas forcément un buteur. Bryan Dabo et Jonas Martin, qui avaient une grosse influence sur l’équipe, sont partis. J’ai des interrogations sur le système de jeu (4-4-2 ou 4-3-3) et la meilleure efficacité. J’ai encore dix jours pour trouver la bonne formule en vue du match de reprise face à Angers et pour la saison. 

Vous avez évoqué en juin le désir de terminer entre la 1re et la 5e place. Est-ce toujours d'actualité ?

 Louis et Laurent Nicollin savent ce qui s’est passé à l’intersaison, avec le départ de ces deux joueurs importants. On est dans une saison de transition financière: on a vendu pour six millions et on n’a pas acheté. Cela veut dire ce que ça veut dire. On a besoin de retrouver des liquidités et une certaine stabilité financière. Cela me gêne d’en parler, mais un entraîneur est tributaire de ça. Quels que soient les moyens à ma disposition, au regard de l’histoire du club et de l’importance de la ville, Montpellier doit avoir l’ambition de figurer entre la 1re et la 5e place chaque saison. Après avoir terminé à la 12e place l’an passé, je dois donc faire mieux avec moins. J’ai la conviction que je peux y arriver, même si j’ai du mal à évaluer jusqu’où on peut aller. En assumant la prétention de viser la 5e place, je transmets une ambition et une exigence. Je dois être une locomotive.

Est-ce votre mission ?

Ma mission est à plusieurs niveaux. La première, quand je suis arrivé en janvier, était de permettre de rester en Ligue1. Il existe aujourd’hui une transition dans la gouvernance du club. Louis Nicollin reste le patron du club mais Laurent Nicollin, son fils, est très présent dans le quotidien. Dans la famille Nicollin, il y a le souhait que Laurent s’émancipe, même si cela nécessite du temps. Dans ce contexte, je dois être la courroie de transmission pour que tout se passe bien. Au-delà des résultats, il y a la volonté de retrouver une cohérence dans le club. À travers la réduction de l’effectif, qui limite les coûts, recrée une dynamique positive dans le vestiaire et ouvre la porte à de jeunes du centre de formation. Le risque d’amener au plus haut niveau des jeunes est une nécessité pour Montpellier.

Voir les commentaires
Sur le même sujet
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?