JO-2016: le compteur de médailles des Français toujours bloqué à une

  • Le Français Camille Lacourt à l'issue du 100 m dos le 8 août 2016 à Rio
    Le Français Camille Lacourt à l'issue du 100 m dos le 8 août 2016 à Rio AFP - Odd Andersen
  • La Hongroise Katinka Hosszu, victorieuse du 100 m dos aux JO de Rio, le 8 août 2016
    La Hongroise Katinka Hosszu, victorieuse du 100 m dos aux JO de Rio, le 8 août 2016 AFP - GABRIEL BOUYS
  • Le Chinois Sun Yang après sa victoire dans le 200 m nage libre le 8 août 2016 à Rio
    Le Chinois Sun Yang après sa victoire dans le 200 m nage libre le 8 août 2016 à Rio AFP - Martin BUREAU
  • Yuliya Efimova en pleurs après sa 2e place dans le 100 m brasse le 8 août 2016 à Rio
    Yuliya Efimova en pleurs après sa 2e place dans le 100 m brasse le 8 août 2016 à Rio AFP - Odd ANDERSEN
  • La véliplanchiste française Charline Picon la baie de Guanabara le 8 août 2016 à Rio
    La véliplanchiste française Charline Picon la baie de Guanabara le 8 août 2016 à Rio AFP - WILLIAM WEST
  • Le meneur de jeu de l'équipe de France de basket Tony Parker face à la Chine, le 8 août 2016 aux JO à Rio
    Le meneur de jeu de l'équipe de France de basket Tony Parker face à la Chine, le 8 août 2016 aux JO à Rio AFP - Mark RALSTON
  • Finales du mardi 9 août Finales du mardi 9 août
    Finales du mardi 9 août AFP - François D'ASTIER
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Centre Presse Aveyron

Trois jours aux JO, une seule médaille: la France fait des débuts laborieux aux Jeux de Rio et même Camille Lacourt, vice-champion du monde sur 100 dos, a calé lundi soir, incapable de monter sur le podium en finale.

Le beau gosse de la natation française pensait reléguer aux oubliettes sa 4e place de Londres en 2012. Raté: il a reculé d'une place lundi soir dans le bassin de Barra, pour finir à une triste 5e place, loin d'un podium dominé par l'Américain Ryan Murphy.

La France est déjà à la traîne dans ces JO. A elle seule, Katinka Hosszu, la "dame de fer" de la natation hongroise, compte déjà deux médailles d'or, avec son nouveau titre, lundi, sur 100 m dos.

Si les Bleus avaient fait parler d'eux dimanche dans la piscine de Barra, avec le relais 4x100 m, dauphin d'un quatuor américain royal avec Michael Phelps, ils n'ont pas récidivé mardi. Seul Lacourt avait atteint une des quatre finales de la soirée, sans succès donc.

Et ce sont des nageurs parfois sulfureux qui ont été couronnés ou médaillés. Avec Sun Yang d'abord, titré sur 200 m nage libre, la distance qui avait sacré Yannick Agnel en 2012 à Londres. Puis Yuliya Efimova ensuite, en argent sur 100 m brasse, derrière l'Américaine Lilly King, la nouvelle reine de la distance. Leur point commun ? Avoir tous les deux été suspendus pour dopage.

- Le dopage à la Une -

Pour le Chinois de 24 ans, c'était en 2014. Contrôlé positif à un produit supposé prévenir les angines de poitrine, le double champion du monde en titre avait écopé de trois mois de suspension.

Pour la Russe, ce fut d'abord une suspension de 16 mois en 2014 (stéroïde). Puis, en mars 2016, un nouveau contrôle positif, au Meldonium, un médicament très à la mode dans le sport russe avant son interdiction le 1er janvier.

Et tous les deux n'ont pas reçu le même accueil du public: l'indifférence pour Sun, l'hostilité et les sifflets pour Efimova, repêchée de justesse pour les Jeux vendredi soir, malgré l'accablant dossier McLaren sur le dopage d'Etat russe. "Essayez de me comprendre et de revoir votre position sur moi", a supplié Efimova.

"C'est triste que de nos jours, il y a des gens contrôlés positifs, même deux fois pour certains, qui ont quand même l'occasion de nager aux jeux Olympiques. Ca m'énerve", a réagi Phelps.

"Sun Yang, il pisse violet! Quand je vois le podium du 200 m libre, ça me donne envie de vomir", a tonné Lacourt.

Si le CIO espérait que le dopage cède la place au sport, c'est donc raté. Sans compter avec le potentiel scandale qui a émergé lundi matin, autour de la première médaillée de l'histoire du Kosovo, la judoka Majlinda Kelmendi. Coupable d'avoir refusé de se soumettre à un contrôle antidopage en juin, en France, la championne olympique est sous le coup d'une suspension provisoire.

Du côté français, ce sont plutôt les piètres performances qui ont fait parler depuis le début de ces Jeux. Zéro pointé pour le judo et l'escrime, bérézina au tennis, avec en prime lundi la sortie de Tsonga, échec pour Lacourt: la météo bleue est resté au gris lundi à Rio.

- Agnel pour la der -

Et le seul rayon de soleil est venu de la baie de Guanabara et de la véliplanchiste Charline Picon, championne du monde 2014, en tête au général après trois régates.

Pour les basketteurs bleus, avant de parler de médailles, il était d'abord question d'honneur à sauver, après une rentrée ratée samedi face à l'Australie (87-66). Opération réussie: la bande de Tony Parker s'est ressaisie en corrigeant la Chine 88 à 60.

La tendance va-t-elle s'inverser mardi pour l'équipe de France olympique ? C'est possible, avec plusieurs grosses chances de podiums dans les rangs bleus, et notamment les trois épéistes de l'escrime, dans le sillage de Gauthier Grumier, le N.1 mondial.

Du côté de la piscine, une seule finale pourrait permettre aux Français de décrocher une médaille mardi: le relais 4 x 200 m nage libre, avec la dernière course de Yannick Agnel sous le maillot bleu.

Victime d'un coup de déprime prononcé, le champion olympique de Londres avait annoncé sa retraite dimanche. Ce sera donc pour ce soir. En face de lui le Niçois retrouvera son maître, celui à qui il avait souvent été comparé: le roi Michael Phelps.

Pour l'Américain, pas de coup de blues par contre. Avec ce relais et la finale du 200 m papillon qui précédera, le "Kid de Baltimore" pourrait atteindre le seuil des 25 médailles, dont 21 en or !

Source : AFP

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