Avec Rodez, Sébastien Da Silva a un travail à finir
Football. Très sollicité cet été, le meilleur buteur du Raf en championnat a préféré rempiler avec Rodez. Un choix assumé pour le natif d'Orange qui espère «terminer le boulot».
Il aurait pu partir, céder aux sirènes et laisser derrière lui une saison galère collectivement. Comme bon nombre l’auraient fait. Mais Sébastien Da Silva, meilleur buteur du Raf en championnat (11 buts) et plus fine gâchette ruthénoise depuis 2009, en voulait encore. Les offres, l’ex-Moulinois les a pourtant reçues. En nombre. «Au moins une dizaine, du groupe de CFA mais aussi de National», confie-t-il.
Sète, notamment, s’est livré à une cour assidue. D’autres lui ont proposé un rôle de doublure à l’étage du dessus. «Financièrement, certaines offres ont été très difficiles à refuser. Surtout quand tu les présentes à ta femme, sourit le buteur de 25 ans. Mais le club a certaines valeurs, le coach (Laurent Peyrelade) a beaucoup joué aussi dans ma volonté. Et ici, je sens que je commence à être apprécié. Surtout, partir sur un travail pas accompli, ça m’emmerdait. Passer pour un mercenaire, ce n’est pas moi.»
«Sûr d’avoir fait le bon choix»
Après avoir longuement hésité, Da Silva a donc replongé. En sang et or. Le jour de la reprise de l’entraînement, le 6 juillet, il a paraphé un nouveau contrat d’une saison -plus une en option en cas de montée-. Une preuve de son attachement, au moins autant que son rôle dans les venues de Martin Douillard, Pierre Ruffaut et Maxime Ras, trois des cinq recrues auprès desquelles il a vanté le Raf.
C’est aussi une démonstration de la volonté du joueur nommé capitaine en plein marasme. «J’ai tellement envie de passer à autre chose, assène-t-il, qu’on se rattrape. Je suis sûr d’avoir fait le bon choix (de rester).» Pourtant, la difficulté est de taille pour l’un des rares joueurs à avoir surnagé au cœur de la galère. Et l’attente autour de lui encore plus forte. «Mais quand tu es attaquant, tu es toujours attendu, évacue le natif d’Orange. Et encore plus avec le brassard. Mais je ne me dédouane pas. J’ai envie de faire au moins aussi bien (que 11 buts).»
Sa future association avec Ras, «un joueur qu’on a la chance d’avoir», et dans un système à deux attaquants qu’il découvre, le rend toujours plus optimiste. Et moins seul. Être délesté de ce poids ne lui fait toutefois pas oublier l’objectif principal
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