Rodez, volonté déjà payée

  • À l’image de Pierre Bardy, les Ruthénois ont brillé par 
leur investissement dans les duels.
    À l’image de Pierre Bardy, les Ruthénois ont brillé par leur investissement dans les duels. Jean-Louis Bories
  • Rodez, volonté déjà payée
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    Rodez, volonté déjà payée
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A Colomiers, Maxime Raynaud

CFA (1re journée). S’il n’a pas séduit dans le jeu, la plupart du temps dominé par une grosse équipe de Colomiers, le Raf a trouvé les ressources pour égaliser et décrocher son premier point (1-1) de la saison. Un premier changement de taille par rapport au passé récent.

Rodez, volonté déjà payée
Rodez, volonté déjà payée

Au jeu des comparaisons, le Rodez Aveyron football a accompli un premier coup gagnant. En ramenant hier le match nul de Colomiers, après avoir été mené pendant près d’une heure, il a prouvé une chose dès la première journée: il a changé.

Cela demande confirmation, bien sûr, et ne dit rien de son futur. Mais après un dernier exercice parfois affligeant de répétition dans le mauvais, mais surtout ponctué d’une relégation puis d’un repêchage, tout l’enjeu était bien là. Faire table rase du passé au moins autant que prendre un bon départ dans ce championnat que l’on annonce hyper relevé.

En revenant au score, pas franchement une de ses habitudes la saison dernière, le Raf a effacé en partie son piteux prédécesseur. «L’année dernière, on aurait perdu», confiaient d’ailleurs plusieurs «survivants» de la galère 2015-2016. Que le but égalisateur soit venu de deux joueurs sortis du banc-Abdelkader Diemé au centre, Matthieu Guerbert à la tête-ajoute aussi à ce changement (76e).

Mais si Rodez est apparu transfiguré, hier, c’est surtout sur un point: la détermination, vertu qui avait trop souvent déserté les «sang et or» les derniers mois. Laurent Peyrelade avait annoncé la couleur: plutôt que le jeu, il faudrait que son équipe «lutte». Hier, ses hommes ont mis des actes sur ses mots. Et à la fin, ce résultat nul chez le dernier dauphin du groupe leur donne raison.

Des renforts séduisants

Est-ce que cela suffira pour vivre dans ce championnat, plutôt que d’y survivre? Ça, c’est une autre question en suspens. Car s’il a régalé dans l’envie, guidé par ses trois renforts Maxime Ras, Pierre Ruffaut et Martin Douillard déjà très intéressants, en plus sous le «cagnard», le Raf a aussi peiné dans le jeu.

La plupart du temps dominé, il avait peut- être choisi cette option, privilégiant le jeu direct. Mais à trop subir, il a également payé une friabilité qu’on lui connaissait auparavant. Joris Chougrani, parti pour occuper à plein- temps le poste de latéral gauche cette saison, perdait bêtement un ballon et Gordon Misère s’engouffrait ensuite trop facilement pour tromper Pierre Laborde des 18 mètres (23e). C’était alors mérité. Et hormis un tir d’Édouard Daillet repoussé dans les pieds de Ras, puis renvoyé par un défenseur sur sa ligne (41e), la réaction n’était pas folichonne, pour ne pas dire inexistante.

C’était sans compter sur la volonté de ce Raf nouveau en seconde période. Acculé dans les derniers instants mais toujours vivant. Et surtout déjà payé. Ça change.

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