Les épéistes de l'équipe de France ont décroché l'or. Cela valait bien un selfie avec l'armurier ruthénois.
C’était le feu d’artifice attendu et les épéistes ont trouvé la mèche: Gauthier Grumier, Yannick Borel, Daniel Jérent et Jean-Michel Lucenay (qui ont posé pour un selfie avec Bruno Gares, le Ruthénois armurier des équipes de France) ont décroché le titre olympique dimanche à Rio, redorant le blason de l’escrime française aux JO-2016. Enfin une Marseillaise pour le plus gros pourvoyeur de médailles (118) et de titres (42) de l’olympisme tricolore: la France attendait cela depuis huit ans. Une éternité !
Avec une médaille de chaque couleur - or pour les épéistes, argent pour les fleurettistes et bronze pour Grumier en individuel -, le bilan carioca est nettement meilleur que le zéro pointé de Londres il y a quatre ans, mais légèrement en-dessous des attentes de la Fédération qui tablait sur quatre breloques, dont un titre. En finale, les Bleus
ont écrasé leurs éternels rivaux italiens, qui les avaient sortis en quarts de finale, il y a un an, au championnat du monde à Moscou. Dans cette bande de potes, en concurrence interne extrêmement forte pour obtenir une place, quand l’un flanche, les autres sont là pour prendre le relais. Dimanche, c’est le plus talentueux de tous, Grumier, qui n’était pas dans son assiette. «J’ai l’impression d’être un peu le boulet dans l’équipe», a reconnu le n°1 mondial après la victoire en demies. Il en fallait plus pour déstabiliser les Bleus qui ont lancé Lucenay en final.
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