Rodez reçoit NiceII, ce soir à Paul-Lignon

On ne va pas refaire le film. Mais à l’heure de retrouver NiceII, ce soir (20heures), à Paul-Lignon, Laurent Peyrelade et le Rodez Aveyron football ont bien été obligés de se le repasser. Quitte à rembobiner vers des moments douloureux. La saison dernière, après trois premières sorties encourageantes, déjà (1 victoire, 1 nul et 1 revers), les réserves professionnelles avaient plongé Roumégous et les siens dans le noir et le doute. Et Nice II avait joué le rôle du premier bourreau, après une démonstration de force rue Vieussens (2-1).

Changer pour ces duels-là

Il y a des événements qui marquent. Cet enchaînement face aux pros en est un. Surtout quand le calendrier prend un malin plaisir à le répéter aujourd’hui. «J’ai des certitudes sur nos trois derniers matches, commentait cette semaine l’entraîneur ruthénois après la victoire à Sète (1-0). Mais j’ai aussi des certitudes sur le résultat du calendrier l’an dernier: 2nuls en 6matches face aux réserves (pour 4 défaites)...» Il a donc bien fallu s’adapter en prévision de ce premier tournant, selon Laurent Peyrelade qui a ciblé les quatre prochains matches (Nice II, Marseille II, Monaco II et Martigues) comme «un révélateur. Après Martigues (le 1er octobre), on saura ce qu’on peut jouer, disait-il avant-hier. Ce qu’on a fait jusqu’à présent, c’est bien. Mais je n’ai jamais vu une équipe se maintenir avec 5 points.»

«Il faut s’attendre à souffrir»

Combattant plutôt qu’esthète, le Raf version 2016-17 a changé de méthode. Pour l’instant, il a eu raison, surtout à Colomiers (1-1) en ouverture. C’était un premier examen avant un tout premier sommet face à une réserve dont les résultats précédents (2nuls, 1 revers) ne sont pas en adéquation avec les talents. Avec Saïd Benrahma, de retour de prêt d’Angers (L1), Alexy Bosetti ou Paulin Puel, et même sans ses internationaux jeunes retenus en sélection, NiceII dira où en est véritablement ce Raf privé de Vincent Labissière (rupture des ligaments d’un genou) et Abdelkader Diemé (hématome). «Il faut s’attendre à souffrir», concluait Peyrelade. Revoir le film a servi. Reste à ne pas revivre la même fin.