Pas facile de faire sa place en politique quand on a moins de 40 ans. Laurent Tranier, envoyé dans la fosse aux lions des législatives en 2012, repart au combat, tenant à s’exprimer en cette rentrée en qualité de délégué de la seconde circonscription de l’Aveyron.
Numéro 2, il n’entend pas le rester longtemps et fait valoir son bilan : «L’objectif était de relancer l’action militante. Nous avons créé une page Facebook, nommé Maxime Pons comme responsable des jeunes et organisé un café politique en juin. Le rajeunissement a été atteint en passant de 80 à 150 adhérents mais la féminisation est à confirmer», résume-t-il. Et d’ajouter : «Adhérer c’est soutenir des valeurs, participer à des réunions mais pas adhérer à une ligne ou obéir à des consignes».
«Garant de la sportivité»
Un message qui se veut un soutien à la candidature de Bruno Le Maire «qui incarne le renouveau et a l’envie sincère d’aller loin dans le changement» selon lui aux primaires de la Droite et du Centre les 20 et 27 novembre. Laurent Tranier se dit «garant de la sportivité» en toute tolérance sur le résultat final, mais en profite pour «rectifier» une annonce, concernant le feuilleton des législatives avant l’été.
«Il n’est pas investi, cette annonce est prématurée. Il y a eu une commission d’investiture mais pas de résultat définitif. Le vote se fera au conseil national en décembre prochain et on ne doit pas se tromper dans le choix». Et de lancer un appel aux militants : «On doit travailler à définir le meilleur profil et la meilleure façon de légitimer en imaginant une primaire à l’échelle de la circonscription». Reste à savoir si l’appareil politique national prendra en compte la base locale et, le cas échéant, le choix de la jeunesse…
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