Equipe de France féminine: Bergerôo remercié, Echouafni nouveau sélectionneur (FFF)

  • Olivier Echouafni, alors milieu de l'OGC Nice, face à Lorient, le 11 avril 2009 au stade du Ray
    Olivier Echouafni, alors milieu de l'OGC Nice, face à Lorient, le 11 avril 2009 au stade du Ray AFP/Archives - VALERY HACHE
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Centre Presse Aveyron

L'ancien entraîneur de Sochaux, Olivier Echouafni, a été nommé nouveau sélectionneur de l'équipe de France féminine, en remplacement de Philippe Bergerôo, qui paye l'élimination des Bleues en quart de finale des JO de Rio alors que l'objectif était de ramener une médaille, a annoncé vendredi la Fédération française.

Echouafni a signé un contrat de deux ans. Soit jusqu'en septembre 2018, alors que la France accueillera un an plus tard le Mondial-2019.

Agé de 43 ans, l'ancien joueur professionnel passé par Monaco, Marseille, Strasbourg, Rennes et Nice, où il a fini sa carrière, est un nouvel homme désigné à la tête des Bleues, après Bruno Bini et Bergerôo, alors que la piste menant à Corinne Diacre, entraîneur de Clermont (L2) n'a finalement pas abouti.

Echouafni, qui doit à présent composer son staff technique, va également se pencher sur sa toute première liste de joueuses à retenir en vue du match amical contre le Brésil, le 17 septembre à Grenoble, et de la rencontre face à l'Albanie, le 20 septembre à Paris, en qualifications pour l'Euro-2017, compétition pour laquelle la France a déjà son billet.

La nomination d'Echouafni, alors que Jean-Michel Aulas a milité ces derniers jours pour son ancien entraîneur à l'OL, Hubert Fournier, coïncide donc avec la fin mandat de Bergerôo, 62 ans, qui était pourtant sous contrat jusqu'en 2017.

Ce départ n'était qu'une question de rendez-vous officiels dans le bureau de Noël Le Graët, président de la "3F", depuis l'élimination prématurée des Françaises à Rio, au stade des quarts de finale, face au Canada (1-0).

- 'Problèmes mentaux' -

Cette semaine, lors d'une conférence de presse de lancement du championnat féminin au siège de la FFF, la capitaine de l'équipe de France et de Lyon, Wendie Renard, avait lâché: "On a fait un match indigne d'un quart de finale des JO. C'est frustrant de tout gagner avec l'OL et rien avec l'équipe de France". Joli tacle glissé.

Quel bilan restera-t-il des années Bergerôo ? Sous sa conduite, les Bleues se sont hissées à la 3e place mondiale du classement Fifa féminin, derrière l'Allemagne, N.2, et les Etats-Unis, N.1. Et les Françaises sont d'ores et déjà qualifiées pour l'Euro-2017 aux Pays-Bas.

Mais l'ancien gardien international français n'aura jamais réussi à faire entrer la sélection nationale dans le dernier carré mondial (quarts de finale du Mondial-2015 et quart de finale des JO). Noël Le Graët lui avait de plus réclamé une médaille olympique.

Enfin, il aurait été difficile pour Bergerôo de rester après son commentaire devant la presse au soir de l'élimination aux JO: "cette génération aura payé tous ses problèmes mentaux".

Le successeur du fantasque Bruno Bini (2007-13) aura également marqué son passage à la tête des Bleues d'un geste fort en écartant un monument, Gaëtane Thiney, 127 sélections et 55 buts. Les raisons n'ont jamais vraiment été expliquées par l'ancien entraîneur du Paris SG.

Erosion du statut de l'attaquante en équipe nationale ? "Tatane", 30 ans aujourd'hui, avait en effet raté l'immanquable en quart de finale de Coupe du monde 2015 contre l'Allemagne. Rentrée tardive d'un barbecue lors d'une soirée libre, comme l'avait écrit L'Equipe ?

Echouafni lui rouvrira-t-il la porte ? Parmi les chantiers, il y aura aussi le vide à combler après la retraite de Louisa Necib, l'une des joueuses majeures des Bleues ces dernières années.

Source : AFP

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