Julien Demetz, nouvel entraîneur et chef du «chantier» Rocettes

  • À 33 ans, celui qui est également en charge des -18 ans garçons et référent technique du club s’apprête à vivre sa première expérience d’entraîneur d’un groupe seniors.
    À 33 ans, celui qui est également en charge des -18 ans garçons et référent technique du club s’apprête à vivre sa première expérience d’entraîneur d’un groupe seniors. Maxime Raynaud
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Maxime Raynaud

Handball. Après de nombreux départs cet été, dont celui de l’entraîneur historique David Mazars, les filles du Roc débutent demain une «saison de reconstruction», selon les mots du nouveau maître d’œuvre, Julien Demetz.

Cet été, plutôt que les tongs, Julien Demetz a enfilé un casque de chantier. Pas pour aller à la plage mais pour débuter ce qu’il décrit lui-même comme une «saison de reconstruction» pour les filles du Roc handball. Quelques mois après avoir manqué les barrages d’accession en Nationale 2 pour un petit but lors de la toute dernière journée (23-22 à Mourenx), les Rocettes commencent en effet un nouveau cycle.

Que Julien Demetz symbolise en grande partie. À 33 ans, le Parisien d’origine prend la suite de l’historique David Mazars, à la tête de la section depuis 2006. Rien que ce défi pourrait donner le vertige tant l’entraîneur au catogan a laissé son empreinte chez les «Sardines».

«Je connais les filles, le club» 

Mais même s’il confesse avoir hésité avant d’accepter mi-juillet, l’ex-demi-centre se sent les épaules assez larges. «L’aspect formation avec ce groupe très jeune-75% a moins de 21 ans- m’a attiré, glisse celui qui a déjà entraîné des -13 ans filles lors de son arrivée au Roc en 2008 avant de prendre en charge les -18 ans garçons en championnat de France. Je connais les filles, le club. Et je pense que ça peut aussi leur faire du bien de voir autre chose.»

Si la réserve a été supprimée du fait des nombreux départs, il ne devrait néanmoins pas y avoir de choc des cultures. Régulièrement en contact avec son «ami» David Mazars, jamais très loin de son «bébé», Julien Demetz prône les mêmes axes : «Ce sont les valeurs du club. Solidarité, engagement, générosité, courage, égrène-t-il. Et être proche de David facilite vraiment le passage de témoin.»

Le maintien avant l’accession

Après avoir perdu des cadres cet été, à l’image des jumelles Maud et Lisa Domenge ou de l’internationale cadettes Lalie Brouillet, pour seulement deux renforts, le nouveau chef de chantier sait néanmoins que la tâche s’annonce ardue sur les parquets. «Nous visons un maintien “tranquille”, même si la première partie de saison sera une phase d’observation. Puis l’an prochain, avant la réforme (8 accessions en N2), le but sera de monter.» La pose de la première pierre est prévue demain, avec la réception de Tournefeuille (18 heures), à l’Amphi. 

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