À Rodez, le «nous» plutôt que le jeu
Football. Beau à voir mais souvent dominé la saison dernière, le Raf s’en remet désormais à son collectif. Et ça paye.
En 2006, lors de la Coupe du monde en Allemagne, les Bleus avaient trimballé une phrase en bandoulière jusqu’en finale. «On vit ensemble, on meurt ensemble», répétaient-ils. Puis la maxime s’était envolée sur un coup de tête. Mais à bien y regarder, sans le dire tout à fait comme cela, le Rodez Aveyron football est en train de la faire revivre, dix ans plus tard. Samedi, son succès 2-1 face à la réserve de l’Olympique de Marseille, jusque-là invaincue et leader, en a été l’éclatante démonstration.
«Si tu es un agneau, tu te fais manger»
D’autant plus après avoir dû remonter un handicap d’un but. Le Raf version 2016-17 a compris l’importance de la force collective plutôt que la dépendance à quelques individualités -Da Silva, Rosier notamment la saison dernière-. Comme le dit Pierre Ruffaut, milieu arrivé cet été mais déjà bien au fait de la galère d’il y a quelques mois, le premier à l’avoir saisi est sans aucun doute Laurent Peyrelade.
«On tire tous dans le même sens. Dès cet été, pendant la préparation, le coach a insisté sur cet aspect. Il veut que ce soit notre marque de fabrique. Ne jamais rien lâcher», résume le nouveau Monsieur Propre d’un entre-jeu qui n’attend plus que Loïc Poujol. Félicité par un stadier marseillais dans un moment «pagnolesque» pour son coaching et les entrées de Matthieu Guerbert et Ugo Bonnet, Laurent Peyrelade a, lui, synthétisé la chose
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