Ugo Bonnet : «Je me suis offert un beau cadeau !»

  • Pour ses 23 ans, Ugo Bonnet a offert la victoire aux Ruthénois face à Monaco II.
    Pour ses 23 ans, Ugo Bonnet a offert la victoire aux Ruthénois face à Monaco II. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

Buteur samedi, quatre minutes après son entrée en jeu, comme quinze jours auparavant face à Nice II (1-1), le jeune attaquant a offert la victoire au Raf face à Monaco II (1-0). Un joli cadeau d’anniversaire pour celui qui fêtait ses 23 ans. Et voit plus grand. Entretien.

Buteur samedi, quatre minutes après son entrée en jeu, comme quinze jours auparavant face à Nice II (1-1), le jeune attaquant a offert la victoire au Raf face à MonacoII (1-0). Un joli cadeau d’anniversaire pour celui qui fêtait ses 23 ans. Et voit plus grand. Entretien.

Si on vous avait dit que le jour de votre anniversaire, vous seriez le héros du Raf et deviendriez le meilleur buteur de l’équipe (avec 2 buts, comme Édouard Daillet), vous y auriez cru ? (Rires)

Je me suis offert un beau cadeau! Le coach (Laurent Peyrelade) me l’avait dit avant de me faire rentrer : «Il n’y a pas meilleur soir pour marquer». Il avait raison.

Plus sérieusement, vous aviez déjà fait le coup, il y a deux semaines, face à Nice II (1-1). Comment expliquez-vous ce nouveau statut de joker de luxe ?

Quand on est remplaçant, on est forcément plus frais. Celui qui rentre est amené à être plus dangereux. Surtout en attaque, où on voit davantage la différence. Samedi, par exemple, les défenseurs étaient déjà usés, moi j’étais à 100%.

Aviez-vous déjà vécu pareille réussite en jeunes ?

Oui, ça m’était déjà arrivé. Je pense que j’ai le bon profil pour ça, par ma vitesse, mon adresse devant le but.

Est-ce que cela vous donne encore plus envie d’aspirer à une place de titulaire ?

Ah oui! C’est ce que je cherche, j’en ai envie. Maintenant, si j’ai mon mot à dire, c’est tant mieux. Je fais tout pour montrer au coach. Lui fait ses choix et ils sont bons. On le voit.

Samedi, Rodez entre en lice en Coupe de France (4e tour) à Marssac (DHR). Ce genre de match est-il l’occasion pour vous de vous montrer encore davantage ?

Si j’ai la chance de débuter, il faut que je prouve que je peux assumer le statut de titulaire. J’ai déjà bien plus ma chance que l’an dernier (10 apparitions, 2 titularisations, 1 but, NDLR). Mais j’aimerais l’avoir encore davantage !

Jérémie Roumégous qui remplace avec succès Pierre Ruffaut au milieu samedi, Matthieu Guerbert et Abdelkader Diemé qui entrent et font basculer la rencontre à Colomiers (1-1), sans vous oublier. À quoi est due cette émulation ?

Honnêtement, il y en a bien plus que l’an dernier. Parce qu’on joue d’abord tous avec le même objectif. Bien sûr, il y a toujours les enjeux personnels, mais cela passe après. La saison dernière, on pensait peut-être trop à chacun.

Après six journées, le Raf est deuxième et toujours invaincu. Est-ce que cela signifie déjà quelque chose ?

Si on compare à l’an dernier, c’est évidemment plus encourageant. Ça part bien c’est vrai, mais cela ne fait que six journées. L’objectif reste le maintien. Mais si on respecte bien notre plan...

Vous êtes un grand fan de hip-hop, au point d’écrire et de chanter sous le nom de scène de «Yougo». Vous nous aviez confié qu’un jour, il vous faudrait peut-être choisir entre le foot et le rap. Si l’on en juge par votre début de saison, vous avez opté pour le ballon ?

Le rap n’est pas ma priorité. En fait, ça ne l’a jamais été. Ça a été toujours été le foot d’abord. S’il faut aller plus haut, j’irais. Mais je n’ai pas d’objectif précis. Ça me mènera où ça doit me mener. 

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