Villefranche. La rocade Sud trace sa route

  • C’est dans un bureau réaménagé depuis peu dans le sous-sol de l’Hôtel de ville que le maire Serge Roques a accueilli cette réunion entre les élus et les responsables du Département.
    C’est dans un bureau réaménagé depuis peu dans le sous-sol de l’Hôtel de ville que le maire Serge Roques a accueilli cette réunion entre les élus et les responsables du Département. CP
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Centre Presse Aveyron

Alain Marc et André At ont rencontré les élus pour faire le point sur différents dossiers.

Forcément la (future) rocade Sud s’est immiscée dans ces deux rendez-vous qui réunissaient à la fois les élus, les conseillers départementaux des deux cantons concernés et les responsables de la commission de l’aménagement, du territoire et des infrastructures du Département. Le premier s’est déroulé dans le sous-sol de l’Hôtel de ville avec la présence des maires Thierry Serin (La Rouquette), Christian Chanut (Vailhourles) et Serge Roques, des deux conseillers Stéphanie Bayol et Éric Cantournet, d’Alain Marc et d’André At, respectivement président et vice-président de ladite commission.

Ceux derniers ont ainsi rappelé que « la nouvelle politique routière du Département s’inscrit dans la durée, pour au minimum dix ans, et les choix sont réalisés en fonction des axes prioritaires ». Ceci étant dit, ils sont venus ensuite sur le terrain financier : « Le budget départemental est de 55M€ par an pour un premier programme quinquennal voté à l’unanimité ; 45M€ sont dévolus à l’investissement et le reste pour l’entretien. » Si certains dossiers ne sont bien évidemment pas à oublier, comme ceux des avenues du 8-Mai ou Caylet, celui de la rocade sud (13,35M€ sont inscrits dans l’enveloppe) n’a laissé personne insensible, que l’on soit à La Rouquette ou à Villefranche.

D’ailleurs, il est vraiment d’actualité puisque d’ici à la fin septembre, il sera question de la consultation pour le marché de l’étude environnementale avec une notification programmée le mois prochain. Suivront ensuite : les relevés topographiques de l’avant-projet qui devrait être validé d’ici à douze mois, la déclaration d’utilité publique, l’étude d’impact et l’enquête publique au cours du premier semestre 2019. Si les acquisitions foncières ne connaissent pas de difficultés, le chantier pourrait débuter en 2020, deux ans plus tard s’il existe des procédures d’expropriations. Quelques jours après, Alain Marc et André At étaient à Martiel, cette fois-ci avec les élus du canton Villeneuvois et Villefranchois. Là, c’est Patrick Datchary, le maire de Savignac, commune concernée par la déviation, qui a donc pris note de l’échéancier.

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