Basketball - Willy Sénégal (Rodez) : «Cette année, pas le droit à l’erreur»

  • Samedi (20 h), les basketteurs ruthénois débutent une nouvelle campagne, avec la réception de Val d’Albret, dans leur salle Ginette-Mazel. Toujours à leur tête après être arrivé à l’été 2015, l’entraîneur Willy Sénégal (35 ans) veut retenir les leçons de la dernière saison et surtout atteindre (enfin) l’objectif du club : retrouver la Nationale 2.
    Samedi (20 h), les basketteurs ruthénois débutent une nouvelle campagne, avec la réception de Val d’Albret, dans leur salle Ginette-Mazel. Toujours à leur tête après être arrivé à l’été 2015, l’entraîneur Willy Sénégal (35 ans) veut retenir les leçons de la dernière saison et surtout atteindre (enfin) l’objectif du club : retrouver la Nationale 2. Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

Basket (N3). Samedi (20 h), les basketteurs ruthénois débutent une nouvelle campagne, avec la réception de Val d’Albret, dans leur salle Ginette-Mazel. Toujours à leur tête après être arrivé à l’été 2015, l’entraîneur Willy Sénégal (35 ans) veut retenir les leçons de la dernière saison et surtout atteindre (enfin) l’objectif du club : retrouver la Nationale 2.

Samedi (20 h), les basketteurs ruthénois débutent une nouvelle campagne, avec la réception de Val d’Albret, dans leur salle Ginette-Mazel. Toujours à leur tête après être arrivé à l’été 2015, l’entraîneur Willy Sénégal (35 ans) veut retenir les leçons de la dernière saison et surtout atteindre (enfin) l’objectif du club : retrouver la Nationale 2.

Comment vous sentez-vous à quelques heures de votre deuxième saison à la tête du Srab ? Comme pour toutes les reprises, les joueurs comme moi avons hâte d’y être. N’y a-t-il pas encore plus d’impatience après un dernier exercice plus que difficile (3e mais rapidement décroché de la course à la Nationale 2) ?

Oui, mais ça doit nous servir. On sait qu’on ne doit pas reproduire les mêmes erreurs. C’est pour cette raison que j’ai voulu conserver le même groupe, à une arrivée près (Emmanuel Blévin).

Justement, estimez-vous votre effectif assez fourni avec un seul et unique renfort  ?

Largement assez fourni, oui. Quand je me suis engagé, le projet était de monter dans les deux ans. Maintenant, il faut concrétiser. Vous évoquiez les erreurs à ne pas reproduire. La saison dernière, le reproche récurrent fait à votre équipe, et que vous avez souvent formulé vous-même, concernait le manque de leaders sur et en-dehors du terrain.

Qu’en est-il désormais ?

En essayant de mieux faire vivre le groupe, on y remédie. Puis, la recrue amène du positif, des bonnes ondes. Il faut savoir suivre les personnes qui connaissent le chemin. ça ne tient pas à grand-chose. Il faut aussi considérer que les plus jeunes ont acquis une année d’expérience supplémentaire.

Comment avez-vous vécu, personnellement, la dernière campagne, votre première en tant que coach principal ?

Bien. Je le redis, l’objectif est sur deux années. ça se construit et donc ne se fait pas du jour au lendemain. Dans tous les métiers, dans tous les sports, c’est pareil. Et même accéder à la N2 ne serait pas une fin en soi. Le but, c’est de pérenniser. Mais pas seulement l’équipe fanion. Pour cela, on a embauché un commercial (Blévin), des entraîneurs, etc.

Avez-vous également pris comme une marque de confiance le fait que votre président Vincent Bonnefous n’ait pas cédé à la tentation de vous limoger lorsque les résultats étaient en deçà des attentes ?

Oui. Mais cette année, nous n’avons pas le droit à l’erreur. Même si, pour moi, la saison dernière n’est pas une erreur. Le sport, c’est du moyen terme. Il y avait d’abord une cohésion à trouver. Comment jugez-vous la poule ? Quoi qu’il arrive, c’est toujours très dur de monter. Les équipes sont différentes de l’an passé. Mais ce qui est certain, c’est que chaque samedi, les « identités » de match changeront. On saura vite qui seront nos rivaux. Auch a déjà une équipe intéressante. Mais de toute façon, le club qui va au bout, c’est le plus régulier. Nous, on le sait, notre plus grand rival, c’est nous-mêmes. Cette équipe a besoin de confiance, d’être d’emblée dans une dynamique. On doit être capable de gagner les trois premiers matches. Et notamment le premier, qui est piégeux. La donnée essentielle est également la solidité à domicile... Dans cette division, si on veut monter, il faut du 100 % à la maison. On sait ce qu’on a à faire.

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