Rodez-Trélissac. Un travail bâclé !
Fédérale 1. Auteur d’une prestation proche de la perfection durant une heure, Rodez a laissé filer le bonus offensif et a tout gâché en fin de partie. Frustrant.
Cela avait tout d’un parfait après-midi. Des tribunes garnies, du soleil, des essais en pagaille, un bonus offensif en poche après seulement quarante minutes, un triplé fou de Hugo Alonso. Et surtout du jeu, beaucoup de jeu. Rodez ne pouvait pas espérer mieux comme réaction après sa piètre sortie à Saint-Sulpice, le dimanche précédent... Paul-Lignon était alors aux anges. Et tout le monde pensait déjà à déguster un houblon en hommage à la prestation des troupes aveyronnaises. Mais ça, c’était jusqu’à l’heure de jeu... Car après, ce fut le néant. Pis, un véritable scénario catastrophe à rendre jaloux Hitchcock ! Rodez a disparu, Trélissac a ressuscité. Il a planté deux essais, dont un dans les arrêts de jeu privant Rodez du bonus...
Et plongeant tout un stade dans un silence de cathédrale. Dans les vestiaires, l’ambiance était tout aussi morose. Plus que jamais, un succès au goût d’inachevé. De défaite presque. La mêlée perd pied Car, comment les Ruthénois ont-ils pu s’écrouler de la sorte ? Incompréhensible. Et rageant. Ce matin, il ne restera rien des belles envolées de la première période. Rien non plus de la prestation encore magnifique d’Étienne Quiniou, véritable maestro de ce SRA à la mêlée comme à l’ouverture, hier. à la place, on se souviendra de ce un contre un d’école totalement bafouillé en fin de partie. De cette mêlée totalement maîtrisée, amenant même au cinquième essai de Sylvain Fabre (57e) puis véritable talon d’Achille en fin de partie. Ou encore de cette défense qui, petit à petit, a perdu pied.
« On met 40 points et j’ai rarement été aussi énervé », dira l’entraîneur Arnaud Vercruysse après la rencontre. Rodez n’a laissé filer qu’un point diront les plus positifs. Certes. Mais ce point-là représente bien plus. C’est l’histoire d’une prestation touchant presque la perfection. Puis totalement gâchée, bâclée. Reste à en trouver les raisons... Et rapidement. Car, en ayant débuté cette campagne avec huit points de pénalité, Rodez n’a pas le temps. Surtout s’il souhaite retrouver les phases finales. Et ainsi rapidement oublier ce succès au sale goût de défaite. Car plus que jamais, tous les points comptent cette saison !
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