Coupe de France. Rodez s'offre la victoire au bout du suspense

  • Dès la 16e minute, Mathieu Guerbert avait montré la voie sur une magnifique tête.
    Dès la 16e minute, Mathieu Guerbert avait montré la voie sur une magnifique tête. JAT
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    Coupe de France. Rodez s'offre la victoire au bout du suspense
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

Rejoints à l'ultime minute de la rencontre, les Ruthénois ont du prolonger l'effort jusqu'aux tirs au but pour s'imposer face à Castanet (CFA2).

En Coupe de France, rien n’est jamais facile. Rodez le sait mieux que quiconque. Car après des débuts compliqués à Marssac, équipe de DHR (victoire 2-1), il a encore tremblé, samedi soir, face à Castanet (CFA2). Cette fois, il a même dû patienter jusqu’à la cruelle séance de tirs au but pour empocher sa qualification. Et continuer à rêver d’une épopée, en s’accrochant au souvenir que les « héros de 1991 » avaient eux également souffert lors des premiers tours.

Pourtant, samedi soir, les Ruthénois s’étaient rendus la vie facile. Une tête de Mathieu Guerbert (16e) puis une frappe de « mammouth » de Sébastien Da Silva (18e) avaient, semble-t-il, tué tout suspense après seulement 18 petites minutes. Mais c’était sans compter sur cette fameuse magie de la Coupe, dans laquelle le petit aime jouer des mauvais tours au gros. Castanet l’avait parfaitement compris. Il est d’abord revenu dans la partie grâce à un doublé de son avant-centre, Cardinali, peu avant la pause. Puis il a refait le coup à la... 90e minute !

En deux temps, trois mouvements, le coup franc direct de Kévin Monie a fait quitter la tenue de sauveur à Sébastien Da Silva. Car l’attaquant du Raf pensait bien avoir définitivement offert la qualification aux siens dix minutes auparavant (80e). Que nenni. Il aurait pu récupérer cette tenue durant les prolongations mais il a perdu son face à face avec le portier adverse (114e). Ses coéquipiers n’ont pas fait mieux. La séance de tirs au but allait donc décider du vainqueur... Et cette fois, Rodez n’a pas eu de mauvaise surprise. Cette semaine, Laurent Peyrelade disait : «La Coupe, c’est bien quand tu gagnes». Alors, disons que c’est bien. Et mieux vaut oublier tout le reste. 

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