Jean-Marie Cuoq cueille ses neuvièmes Cardabelles

  • Jean-Marie Cuoq célébrant sa victoire à Millau, avec sa copilote Marielle Grandemange.
    Jean-Marie Cuoq célébrant sa victoire à Millau, avec sa copilote Marielle Grandemange. AURELIEN TROMPEAU
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Centre Presse Aveyron

Disputée le long de 160 kilomètres de spéciales, la victoire est revenue dimanche au nouveau champion de France des rallyes.

Pour la première fois depuis sa création, l’ultime manche du championnat de France des rallyes terre se déroulait ce week-end en Sud-Aveyron, sur les pistes du 33e Rallye des Cardabelles. Jamais autant convoité (167 équipages au départ), ce rendez-vous laissait espérer un beau duel au sommet pour un titre national au sort encore indécis. Hélas, samedi matin, au départ de la première spéciale, une jante qui se casse à la réception de la mythique bosse du Camp venait sèchement ôter tout espoir de sacre pour le jeune pilote Julien Maurin (Skoda Fabia R5). Débarrassé de son rival, Jean-Marie Cuoq (C4 WRC) n’avait plus qu’à rester coûte que coûte sur la piste et grappiller les six petits points nécessaires à l’octroi d’un 8e titre national.

Lionel Baud engagé sur le tard et à l’attaque jusqu’au bout

Dimanche matin, après les six spéciales du Larzac, l’Ardéchois partait en pole avec un crédit de 14 secondes d’avance sur un Lionel Baud (Focus WRC) bien décidé à jouer les trouble-fête jusqu’au bout. On retrouvait d’ailleurs le pilote savoyard à l’attaque dès la fin de matinée, sur les hauteurs de Vézins, où il empochait l’ES7 avant de perdre à nouveau du terrain dans le Sévéragais. Au profit d’un Jean-Marie Cuoq la jouant sans risque, mais, de toute manière, clairement au-dessus du lot sur les pistes glissantes. Derrière, mais vraiment loin derrière, Arnaud Mordacq (Mitsubishi Evo9) et Cyrille Feraud continuaient à se disputer la dernière marche du podium, tandis que François-Xavier Blanc, licencié à Saint-Affrique et originaire de Saint-Geniez-d’Olt, menait les débats dans la catégorie 208 Rallye Cup. En début d’après-midi, sur des pistes creusées par le passage des WRC, Jean-Marie Cuoq repartait de plus belle. Accentuant son avance sur l’ES9, celui qui allait devenir le nonuple vainqueur de l’épreuve mettait définitivement fin aux aspirations de son dauphin en surfant sur la dernière spéciale.

Clap de fin ?

Peu après 16 h, l’homme le plus discret du circuit faisait une entrée triomphale à Millau, dans les allées du parc de la victoire, où lui a été remise sa huitième couronne nationale, qui fait aujourd’hui de lui le pilote le plus titré du pays, si on ajoute les deux titres de champion de France décrochés en asphalte, en 2012 et 2015. Tout en retenue face à la foule et des organisateurs légitimement heureux de la copie rendue, Jean-Marie Cuoq a attendu de rejoindre les coulisses pour laisser éclater sa joie avec les membres de son team et sa copilote, Marielle Grandemange. Un duo ultra-efficace qui, de ce que l’on a pu entendre dimanche, hésite encore à repartir à fond sur les chemins l’an prochain.

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