A vélo, Clément Wittmann défend sa candidature à Villefranche
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Le Lorrain parcourt le territoire à vélo depuis février et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Présidentielle. Le Lorrain, écologiste et humaniste, rencontre les élus et les citoyens.
Depuis février, Clément Wittmann est sur la route, le plus souvent à vélo, mais également sur les rails. Comme en 2012, il a décidé de découvrir la France, de long en large et en travers à la rencontre des élus et des citoyens, pour proposer sa candidature à la présidentielle. Pour quelques jours, il a posé ses valises à Villefranche. Ce Lorrain d’origine, encarté durant vingt ans chez les Verts puis à Europe écologie, ne cherche «ni le pouvoir ni l’argent».
«Il faut sortir la politique de sa médiocrité. En dehors du clivage gauche-droite, il est important que l’intérêt général prédomine sur l’intérêt particulier. Il faut que l’on sorte de l’oligarchie.» Et, partout où il passe, il souhaite ouvrir le débat avec quelques axes de réflexion qui tournent autour de la décroissance dans différents secteurs: gaspillage, endettement, pollutions, inégalités...
«Tout cela a un impact certain sur la qualité de vie. Je le vois dans mes trajets, les gens sont globalement malheureux. C’est un coup de colère contre la déshumanisation.» Dans ses sacoches, il peut compter sur une cinquantaine de promesses de signatures, bien loin donc des cinq cents requises pour s’engager. Ce n’est pas pour autant qu’il pédalera plus vite. Clément Wittmann mènera un débat, demain, au café associatif des Hauts parleurs (19 heures), rue Alibert.