Agathe Artus, une aventure à dimension humanitaire

  • La terre n’est qu’un seul pays, tous les hommes en sont citoyens.
    La terre n’est qu’un seul pays, tous les hommes en sont citoyens. CP
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Centre Presse Aveyron

Moyrazès. De retour en France, elle raconte son voyage associatif en Tanzanie. 

Elle s’appelle Agathe Artus. Etudiante en quatrième année de droit français droit anglais, elle étudie à l’Université de Toulouse 1 Capitole et à l'Université of Essex (Angleterre). Partir pendant un mois en Tanzanie, plus exactement à Dar Es Salaam (où elle a effectué des actions humanitaires), a été pour elle une aventure extraordinaire. L’association avec laquelle elle a effectué ce voyage accueille des étudiants bénévoles du monde entier : Argentine, Nigeria, USA, Népal, Corée du Sud, Angleterre. Avec toujours le même plaisir immense que de pouvoir partager avec des gens d’autres horizons.

«Nous vivions tous dans un « campound » à l’extérieur de la capitale dans un village assez pauvre : Madale. Dans ce village les routes sont presque toutes en terre battue, l’électricité coupée tous les jours au moins une heure, l’eau courante inexistante. Ce voyage fut très riche en émotions mais aussi en interrogations quant à la place que jouent les pays occidentaux dans les pays du tiers-monde et à l’uniformisation qui leur est imposée, la perte de tradition que cela entraîne.»

Les projets

Plusieurs projets en lien avec les droits de l’homme étaient à l’ordre du jour : formation d’un groupe manageur : le « women’s empowerment » pour aider des femmes n’ayant aucune éducation à acquérir des compétences pratiques. Les former à devenir « auto-suffisantes » avec leur propre potager mais le prix de l’eau était rédhibitoire. Alors ils ont choisi l’optique de permettre à ces femmes d’acquérir des compétences comme la création de bijoux, des batiks (tissus traditionnel africain).

Pour cela, ils ont rencontré des artistes locaux qui se sont dits prêts à leur enseigner des techniques. Sur des sujets de société, ils ont organisé des séminaires sur les droits des enfants et les droits de l’homme en général, (les mariages des enfants, les grossesses des adolescentes, les discriminations des albinos, les enfants handicapées, le Sida, les mutilations génitales) plus quelques cours d’anglais donné le soir à des enfants qui ne vont pas à l’école. Un peu de tourisme avec des locaux, Bagamayo et Dar Es Saalam mais aussi Zanzibar. C’est de ce pays très riche historiquement, au passé colonial important, à l’influence arabe et indienne non négligeable, que partaient les esclaves déportés vers l’Europe. Son investissement auprès des autres aura valorisé sa propre expérience. On n’existe qu’à travers les autres. Ce que l’on donne, on le reçoit au centuple en retour.

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