Direction de l’hôpital de Rodez et grévistes peinent à trouver un accord
Cela fait une semaine que le personnel de l’hôpital est en grève. Une semaine et la tension n’est toujours pas retombée. Hier, les professions d’infirmiers et des aides-soignants, les principaux intéressés par cette manifestation, se sont relayés tout au long de la journée pour dire leur ras-le-bol. « Ras-le-bol aux heures supplémentaires non payées, ras-le-bol au manque d’effectif, au non-remplacement durant les arrêts maladies et les congés maternité », explique Valérie Ollier, au nom de l’intersyndicale (CFDT, FO et CGT).
Les infirmières et les aides-soignants sont « dans un état d’épuisement et le burn-out n’est pas loin », ajoute Valérie Ollier et Laurent Vallat (CGT). Ces petites mains, qui ne peuvent même plus accéder aux formations obligatoires, par manque d’effectifs, sont soutenues par les médecins de l’hôpital (lire par ailleurs). Hier les médecins du Bloc ont entamé une journée de grève à leur tour. « Sans infirmières et aides-soignants, il ne peut y avoir d’opération », explique un médecin solidaire.
Toujours, l’intersyndicale a convoqué une assemblée générale qui a rejeté le protocole d’accord avec la direction. « Il est insuffisant par rapport à nos demandes », commente Valérie Ollier. Aujourd’hui, à 10 heures, les représentants du personnel ont rendez-vous à nouveau avec la direction pour trouver un accord. Au vu de la détermination des grévistes et de l’ancienneté de la problématique (on se souvient que le personnel médical exprimait déjà les mêmes revendications l’année dernière), le mouvement pourrait se prolonger, et faire tache d’huile.
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