La CGT Bosch veut une table ronde

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Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Les craintes concernant l’avenir de l’unité diesel d’Onet sont bien réelles. Avec de premières baisses de production. La CGT appelle à une table ronde nationale pour définir "des enjeux industriels vitaux pour l'emploi". 

Les évolutions constatées sur le marché automobile ont, bien évidemment, des répercussions directes dans l’industrie. Tant chez les constructeurs que chez les équipementiers. Autant dire que du côté de l’usine Bosch de Rodez, la chute du marché du diesel nourrit de légitimes inquiétudes et de nombreuses interrogations. Des inquiétudes d’autant plus grandes après les récentes annonces de Ségolène Royal.  Confronté aux premières baisses de production sur les fabrications d’injecteurs diesel destinés au groupe Renault  (deux jours de congés imposés seront ainsi prélevés sur les compteurs temps des salariés aveyronnais de Bosch), la CGT s'inquiète, et elle le fait savoir.

 «C'est pure inconscience que de s'attaquer ainsi à un secteur industriel majeur de notre pays sans proposer d'alternatives crédibles qui permettent un maintien de l'emploi en nombre et en qualité équivalente», développe la centrale. En Aveyron, «Bosch Rodez représente 1500 emplois directs, il faut ajouter à cela les emplois induits, on peut aisément les estimer à 2,5 fois ce chiffre". Bosch Rodez«c'est aussi 50 millions d'euros d'investissement sur les deux dernières années». Peut-être 17 millions en 2017

Table ronde

«Un investissement de 17 millions d'euros est programmé début 2017, sur notre site, pour une deuxième ligne d’injecteurs. Nous avons peur que ces investissements soient aujourd’hui remis en cause» précise le secrétaire du syndicat, Yannick Anglarès pour qui le débat n'est plus désormais de savoir s'il faut ou pas défendre les technologies du diesel, mais «plutôt de savoir comment, par quel moyen, par quels investissements industriels l'on va maintenir et développer l'emploi du bassin ruthénois».

En invitant le ministre de l'environnement à s'inspirer du gouvernement fédéral de l'Allemagne qui vient de voter la fin des moteurs thermiques pour 2030 assorti d'un «véritable plan industriel pour accompagner cette transition», le syndicat entend aujourd'hui créer les conditions d'un avenir viable pour la filière. «Nous souhaitons que se tienne au plus vite une table ronde nationale réunissant les conducteurs et les équipementiers, permettant de mettre à plat ces enjeux industriels vitaux pour l'emploi» Et éviter ainsi que «l'industrie automobile ne subisse le sort de la sidérurgie avec son cortège de licenciements et la dévastation de région entière»

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