PSG-Marseille: l'ère McCourt-Garcia commence par le Clasico

  • Le nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille, Rudi Garcia, le 21 octobre 2016 à Marseille
    Le nouvel entraîneur de l'Olympique de Marseille, Rudi Garcia, le 21 octobre 2016 à Marseille AFP - BERTRAND LANGLOIS
  • L'entraîneur du Paris Saint-Germain, Unai Emery, le 18 octobre 2016 à Paris
    L'entraîneur du Paris Saint-Germain, Unai Emery, le 18 octobre 2016 à Paris AFP - MIGUEL MEDINA
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Centre Presse Aveyron

L'Américain Frank McCourt a le goût du défi: il a bouclé le rachat de l'Olympique de Marseille juste à temps pour commencer par le match le plus difficile, au Paris SG, ce dimanche (20h45), et s'y présente avec un entraîneur arrivé deux jours avant, Rudi Garcia.

La révolution à l'américaine. Optimistes et volontaristes, McCourt et Garcia n'ont pas peur de parler de regagner la Ligue des champions les jours précédant un Clasico dont l'OM a perdu les dix dernières éditions...

L'ex-entraîneur de l'AS Rome n'a pas froid aux yeux pour commencer sa mission dans ces conditions. Mais après tout, le PSG est tellement favori qu'il ne peut qu'en sortir grandi: une défaite serait admise, et tout autre résultat lancerait parfaitement les années Garcia. "On craint +degun+ (personne)", a-t-il lancé, bravache, reprenant un des mantras des Marseillais.

Il y aurait pourtant de quoi avoir peur. Avant le choc de la 10e journée de Ligue 1, Marseille ne peut pas rivaliser en qualité d'effectif avec celui des quadruples champions de France. Seul Lassana Diarra, parmi les Marseillais actuels, pourrait figurer dans le onze parisien. Il a d'ailleurs bien failli le faire cet été.

L'OM de McCourt et Jacques-Henri Eyraud, le nouveau président, qui seront présents au Parc, va pouvoir se frotter à son modèle, même s'il ne s'agit pas d'un calque mais d'une inspiration.

- Pas le même modèle -

Le PSG qatari a déjà bien avancé sur le chemin que prend l'OM. Avec de gros investissements les premières années, Javier Pastore, Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou Edinson Cavani, il a décroché quatre titres de champions de France d'affilée et figure régulièrement dans les huit derniers clubs de Ligue des champions, même s'il cale au moment d'entrer dans le dernier carré.

McCourt a prévenu que son "business plan" n'était pas tout à fait le même -- 200 millions d'euros doivent être dépensés sur quatre ans -- mais l'idée reste de doubler, un jour, ce PSG. Il en a une première occasion, symbolique, pour le grand match du championnat de France.

Le PSG de Cavani est plus fort, mais le style Unai Emery, le nouvel entraîneur arrivé cet été, n'a pas encore totalement pris. L'équipe est peut-être plus prenable que le rouleau compresseur de l'an dernier. L'OM avait fait deux de ses meilleurs matches en championnat dans le Clasico, mais les avait perdu tous deux 2-1.

Et en finale de Coupe de France, il s'était incliné plus lourdement (4-2).

Il manquera au spectacle les chants des supporters marseillais, qui boudent un déplacement qu'ils jugent trop cher (60 euros la place, contre 10 euros un ticket en virage au stade Vélodrome), et protestent contre les chiches 500 places qui leur ont été réservées, contre les 2.000 qu'ils attendaient.

La France du foot, elle, se frotte les mains. Rudi Garcia est un meneur d'hommes réputé, et son arrivée cette semaine épice un rendez-vous qui n'a jamais manqué de saveur.

"Il y a la possibilité d'apporter quelque chose avec sa personnalité", a même concédé son homologue parisien Unai Emery.

Source : AFP

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