iTELE: grève reconduite jusqu'à mercredi à 83,6% des voix

  • Des salariés d'iTELE tiennent des affiches "Je soutiens iTELE" devant le siège de la chaîne à Boulogne-Billancourt lors de la grève contre l'arrivée de Jean-Marc Morandini, le 19 octobre 2016
    Des salariés d'iTELE tiennent des affiches "Je soutiens iTELE" devant le siège de la chaîne à Boulogne-Billancourt lors de la grève contre l'arrivée de Jean-Marc Morandini, le 19 octobre 2016 AFP/Archives - PHILIPPE LOPEZ
Publié le
Centre Presse Aveyron

Les salariés d'iTELE ont voté mardi matin la poursuite de leur grève jusqu'à mercredi 11H30, à 83,6% des votants (107 voix favorables sur 128), pour un 9e jour consécutif, a annoncé la Société des journalistes (SDJ).

Les quatre syndicats du groupe Canal+ ont appelé à un nouveau rassemblement à 13H00 devant les locaux de la chaîne.

Les salariés d'iTELE demandent une charte éthique pour garantir leur indépendance vis-à-vis de leur principal actionnaire, Vincent Bolloré, et davantage de moyens pour relancer la chaîne, lourdement déficitaire, au lendemain de la suspension pour le temps de la grève de l'émission de Jean-Marc Morandini.

Le mouvement, devenu le plus long de l'histoire de la chaîne d'info de Canal+, a été déclenché la semaine dernière par l'arrivée de l'animateur controversé, mis en examen "pour corruption de mineur aggravée" et que Vincent Bolloré a imposé à l'antenne malgré l'opposition de la rédaction.

La "suspension", "pour des raisons opérationnelles", de l'émission de Jean-Marc Morandini a été annoncée lundi par la direction, mais elle a assuré qu'elle "reprendra(it) dès l'arrêt de cette grève".

La tension était encore montée d'un cran ce week-end, en raison d'un déménagement brutal des bureaux d'iTELE pour faire place à la rédaction de Direct Matin (propriété de Bolloré), où des affaires personnelles des journalistes ont été mises dans une benne à ordures.

De son côté, le ministère de la Culture a fait savoir lundi soir, dans une déclaration à l'AFP, qu'il étudiait "toutes les possibilités juridiques, en lien avec le ministère du Travail, pour aider à la résolution d’un conflit qui n'a que trop duré"

Source : AFP

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