Internationaux de Rodez-Aveyron : «Bien sûr, c’est une réussite»

  • «On reste à ce niveau (25 000 $ + hébergement) l’an prochain», a annoncé samedi le directeur du tournoi, Jean-Jacques Crognier.
    «On reste à ce niveau (25 000 $ + hébergement) l’an prochain», a annoncé samedi le directeur du tournoi, Jean-Jacques Crognier. Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

TENNIS. Samedi, les Internationaux de Rodez - Aveyron se sont achevés sur un 3e sacre du Belge Maxime Authom. Pas la plus relevée, cette 22e édition était celle du passage à 25 000 $. Un changement que le directeur du tournoi ne regrette pas.

Le 352e joueur mondial face au 367e. L’affiche de la finale des 22e Internationaux de Rodez - Aveyron, samedi, n’était sur le papier sûrement pas la plus spectaculaire que l’épreuve ait connu. Un constat finalement à l’image de la semaine de tableau principal, sans tête de série dépassant la 300e place mondiale. Pourtant, les samedi et dimanche précédents, les qualifications ont été prises d’assaut, au point que les organisateurs ont dû refuser des joueurs. C’est là tout le paradoxe de cette 22e édition.

La raison est évidente pour les organisateurs : la concurrence du Challenger de Brest « qu’on connaissait », insiste le directeur du tournoi Jean-Jacques Crognier qui relativise en rappelant que Rodez a « récupéré » des joueurs de bon calibre avec Maxime Hamou, tête de série N.1 sortie dès le premier tour, et Yannick Jankovits, N.2 et demi-finaliste après être passé par les qualifications. «Nous, on veut des oppositions de qualité, et nous les avons eues. C’est mieux qu’un Gilles Simon qui vient en 2004 en étant 140e mondial et gagne tous ses matches 6/1, 6/1», relativise Crognier. Passer à 25 000 €, «une bonne chose» Avant le début du tournoi, les organisateurs n’avaient pas mâché leurs mots : estimant s’être «fait avoir», avoir «été naïf», Jean-Jacques Crognier avait laissé paraître les premiers regrets du passage du tournoi de 15 000 $ à 25 000 $ (toujours avec hébergement) cette année.

«On pensait que le niveau augmenterait mais c’était une erreur. Les joueurs ont fait pression pour augmenter les prix, ils ont eu gain de cause... », avait même sifflé M. Crognier. Ce week-end, l’agacement s’était effacé. Il avait même laissé place aux satisfactions. « Bien sûr que ce passage à 25 000 $ a été une bonne chose, expliquait M. Crognier, samedi. La Fédération, l’ITF (fédération internationale) et les collectivités ont sensiblement augmenté leurs aides. Donc la réussite est totale.» pas de changement en vue Éclairage en 2014, revêtement des courts en 2015 et passage à 25 000 $ cette année : quelle modification l’édition 2017 réservera-t-elle ? «On ne sait pas si on changera quelque chose l’an prochain. L’élection à la fédération (en février 2017) peut modifier des choses», a répondu, prudent, Jean-Jacques Crognier. Quant à un retour à 15 000 $, parfois évoqué, Crognier s’est voulu affirmatif. «On reste à ce niveau», a-t-il conclu.

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