Qui pour succéder à Jean-Claude Luche à la tête du Département ?

Dès après le 31 mars prochain, Jean-Claude Luche devra laisser l’un de ses deux sièges, sénateur ou président du conseil départemental, pour respecter la loi organique du 14 février 2014 portant sur le cumul des mandats.

Il a choisi depuis longtemps déjà : c’est la présidence du Département à laquelle il renonce. Se pose dès lors le problème de sa succession à la tête de la collectivité. D’aucuns auraient poussé un dauphin, savamment préparé à prendre le siège. « Ce n’est pas mon genre d’agir ainsi, tranche Jean-Claude Luche.Je privilégie le règlement démocratique.J’ai toujours fait ainsi : quand il s’est agi de me succéder comme candidat à la mairie de Saint-Geniez.Et en 2008, quand il a fallu prendre la suite de Jean Puech : nous étions quatre à l’époque.J’en garde un bon souvenir... » Et pour cause, il est sorti vainqueur des urnes.

Primaire le 29 novembre

Ce sera donc une primaire qui désignera le candidat de la majorité départementale.Elle aura lieu hors de l’hémicycle mardi 29 novembre, à huis clos. Et ne concernera que la trentaine d’élus de la majorité. Le président Luche a tout organisé.

Et a souhaité que les candidat(e)s se déclarent avant la mi-juin 2016. Cinq prétendants - et pas une seule femme - ont donc saisi l’occasion. Deux piliers de l’assemblée, de part leur ancienneté ou leurs fonctions au sein de l’assemblée départementale, Jean-Claude Anglars et Jean-François Galliard, seront face à trois challengers, Vincent Alazard, Jean-Philippe Sadoul et Bernard Saules.

Et tous appartiennent bien sûr à la majorité départementale dont ils soutiennent, sur le fond, le projet d’avenir. Certains font campagne, d’autres non, tous ont envie de se mettre au service des Aveyronnais. Mais pour parvenir à le faire, il restera à être élu par l’assemblée départementale, l’opposition quant à elle poussant celui ou celle qui sera son ou sa candidate. Quand est-ce que la démission de Jean-Claude Luche sera effective ?« Je le sais, mais il est trop tôt pour le dire.Je travaillerai de toute façon jusqu’au bout », prévient-il, malicieux.