Rodez. Des craintes «pour l’hôpital de demain»

  • Après s’être rassemblé devant le centre hospitalier, le cortège s’est retrouvé devant l’antenne départementale de l’ARS. José A. Torres
    Après s’être rassemblé devant le centre hospitalier, le cortège s’est retrouvé devant l’antenne départementale de l’ARS. José A. Torres José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Santé. Près de 350 hospitaliers étaient réunis mardi devant le centre hospitalier Jacques-Puel.

Une nouvelle fois, les hospitaliers sont dans la rue. Après quatre semaines de grogne sociale, le personnel de l’hôpital Jacques-Puel de Rodez a été rejoint par celui des hôpitaux de Decazeville, de Villefranche-de-Rouergue, ou de Millau et Saint-Affrique. Mardi après-midi, au pied du CHU de Rodez, près de 350 manifestants s’étaient rassemblés, en écho au mouvement national.

Pour Pascal Mazet, secrétaire de l’union départementale CGT Santé et action sociale, «depuis de trop longues années, les personnels des hôpitaux, des Ehpad, du médico-social, public et privé, vivent un enfer !». «Les restrictions budgétaires entraînent suppressions de postes, gels des salaires, fusions, mutualisations, fermetures d’établissements et fermetures de lits dans les services», poursuit-il. Et les représentants syndicaux de dénoncer, tour à tour : «Une dégradation des conditions de travail ; une augmentation des risques psychosociaux et de l’épuisement au travail ; une perte de sens de nos métiers, des maladies professionnelles, des accidents du travail, des invalidités».

Autre motif d’inquiétude pour le personnel hospitalier : la mise en place des groupements hospitaliers de territoire. « En Aveyron, il y a en deux, un pour le sud du département qui travaille avec l’Hérault et un autre pour le nord dont l’hôpital de Rodez en est l’établissement pivot », explique Pascal Mazet. À terme, les syndicats craignent de profonds changements « dans le paysage hospitalier de demain en rayant de la carte un certain nombre d’hôpitaux de proximité ». En fin d’après-midi, le cortège s’est retrouvé devant l’antenne de l’Agence régionale de santé (ARS), où une délégation a été reçue.

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