Villefranche-de-Rouergue : vers un accueil des demandeurs d’asile

  • L’ancienne caserne de gendarmerie, place Fontanges, et l’ancien foyer des jeunes travailleurs, rue Lapeyrade, deux immeubles identifiés pour éventuellement accueillir un Cada.
    L’ancienne caserne de gendarmerie, place Fontanges, et l’ancien foyer des jeunes travailleurs, rue Lapeyrade, deux immeubles identifiés pour éventuellement accueillir un Cada. Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

L’État est aujourd’hui à la recherche de sites pour installer de nouveaux Cada. Des contacts ont été pris avec la municipalité .

Avec le démantèlement de la « Jungle » de Calais, il est beaucoup question des CAO (Centres d’accueil et d’orientation), créés par le ministre de l’Intérieur en novembre 2015. L’un d’eux (de cinq places) est ouvert depuis le printemps à Villefranche. Beaucoup plus anciens (1991) sont les Cada (Centres d’accueil de demandeurs d’asile).

En Aveyron, il en existe un (le seul) à Onet-le-Châteu. Figeac en recense aussi un. L’État est aujourd’hui à la recherche de sites pour installer de nouveaux Cada. Et des contacts ont été pris avec la municipalité de Villefranche. « Des discussions sont engagées », confirme Serge Roques. « Nous examinons les conditions », ajoute-t-il, en précisant que la ville souhaite avoir un droit de regard sur son fonctionnement. «Nous voulons que la commune ait vraiment la main. Il faut voir si le CCAS (Centre communal d’action sociale) peut le gérer.»

Un Cada peut-il y être apparenté ?

Deux sites ont été identifiés pour accueillir cet éventuel Cada, dont la capacité pourrait être d’une quarantaine de places : la caserne de gendarmerie de la place Fontanges, libérée début octobre par les militaires, et l’ancien foyer des jeunes travailleurs de la rue Lapeyrade. Tous deux présenteraient une capacité suffisante. Sur la question de la propriété, l’ancienne caserne appartient à l’État.

Quant au bâtiment de la rue Lapeyrade, la ville l’a cédé en 2000 à l’Office public de l’habitat de l’Aveyron (ex Office public départemental HLM) par bail emphytéotique d’une durée de 50 ans. Par ailleurs l’Office est lié avec l’État jusqu’en 2032 par une convention lui imposant d’avoir dans ce lieu une résidence sociale. Un Cada peut-il y être apparenté ? Pour l’instant l’Office n’a pas été officiellement saisi. Mais, il a arrêté d’avancer sur son projet de transformation de l’ex FJT en résidence d’une vingtaine de logements autonomes.

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