Antoine Vialars et Bruno Mouysset cosignent un «polar loufoque»

  • Antoine Vialars et Bruno Mouysset, deux vieux potes que l’amitié a entraînés dans les méandres de l’écriture.
    Antoine Vialars et Bruno Mouysset, deux vieux potes que l’amitié a entraînés dans les méandres de l’écriture. CP
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Centre Presse Aveyron

Culture. Antoine Vialars et Bruno Mouysset cosignent un «polar loufoque» intitulé «Fantasia chez les loups» offert en lecture simultanée…pour permettre au lecteur de gamberger.

À Villefranche, le duo Antoine Vialars et Bruno Mouysset fait la paire depuis très belle lurette. Depuis ce temps appelé enfance qui n’a pas pris une ride malgré le temps et les ans. Pourtant si la vie, jumelée à la géographie, les a éloignés, elle ne les a jamais vraiment séparés. Le premier vivant et travaillant depuis de longues années au Vietnam ne perd jamais une occasion de se rapprocher des siens en se retournant, pas forcément plein d’usage et de raison, dans sa bastide aux accents du Sud. Avec toujours en point d’orgue autour de quelques tables des occasions d’échanges prolongés avec Bruno, resté au pays par choix. Mais ne voilà-t-il pas qu’Antoine titillé par l’appel de l’écriture s’ouvrit sur l’éventuelle rédaction d’un polar à quatre mains à son copain de toujours. « C’est son idée… », défend Bruno Mouysset qui n’a pas gambergé 107 ans pour se lancer dans cette aventure éditoriale.

Chacun avec ses mots

« L’idée, s’amuse Bruno, était d’écrire séparément pour offrir une lecture en vis-à-vis. » Pas vraiment simple à imaginer, mais chacun dans son style, le duo s’attellera avec détermination au projet mettant en scène une intrigue se déroulant dans un asile situé entre Gaillac et Toulouse, « pouvant ressembler à l’hôpital Marchand ». le meurtre d’un infirmier, deux inspecteurs flanqués du commissaire Norbert mènent l’enquête jusqu’à son dénouement.

« Dans ce que nous avons écrit, il y a plein de digressions personnelles; à mon niveau j’évoque même quelques personnages dans l’esprit de ce Villefranche que j’aime », opine le coauteur. Chacun avec ses mots. Et son approche de l’écrit aussi. Plus brute et directe pour Antoine, plus littéraire et enveloppée chez Bruno. « Si cela n’avait pas été avec Antoine, je n’aurai jamais accepté », poursuit le même. Parce que l’amitié ne se décrète pas. Un peu comme chez Montaigne et La Boétie « parce que c’était lui, parce que c’était moi… »

Parution de ce polar loufoque à 4 mains «Fantasia chez les loups» à la mi décembre et disponible à la Folle Avoine et à la Maison de la Presse au prix de 17,90€ en prévente et 19,90€ en librairie. 

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