Tournoi de rugby Georges-Boyé. «C’est un must en la matière»

Certains sont venus de loin. Voire de très loin : Paris (Racing Club 92), Toulouse, Clermont, Castres, Brive, Limoges, Carcassonne, Agen, Albi, Bordeaux… Des heures et des heures de bus pour arriver jusqu’aux portes du stade Camille-Guibert, à Decazeville, où se disputait samedi la 26e édition du tournoi national poussins Georges-Boyé, organisé par Rugby Bassin Ouest Aveyron (RBOA).

«C’est un must en la matière»

Mais pour les plus de 500 gamins qui ont foulé la pelouse decazevilloise, peu importe les kilomètres à couvrir. Comme le faisait remarquer un éducateur de Carcassonne : « Le tournoi de Decazeville, au niveau des enfants, mais aussi à notre niveau, éducateurs, ça représente quelque chose. C’est un must en la matière. Et les gamins vivent ça à fond. » Pour preuve, l’investissement sans réserve de ces rugbymen en devenir lors des dizaines de matches proposés tout au long de la journée. Ça joue, ça court, ça plaque, ça déborde, ça crochète, ça percute, ça hurle de joie quand ça gagne, ça écraserait presque une petite larme quand ça perd…

26 ans que ça dure

Et si d’aucuns ont pu jeter un œil tout aussi détaché qu’attendri sur ce spectacle rafraîchissant, les jeunes, eux, n’ont pas plaisanté avec l’enjeu et ont donc une nouvelle fois disputé ce tournoi avec le plus grand sérieux. « Cela fait 26 ans qu’on organise cette compétition et cela fait 26 ans que les plus grandes écoles de rugby des plus grands clubs du pays sont là : ce n’est pas un hasard », se félicite un dirigeant de RBOA, au moment de remettre le bouclier au vainqueur de cette édition 2016, le Racing 92, qui a battu Gaillac en finale. Pour leur première participation, les petits Parisiens n’auront donc pas fait le (long) déplacement pour rien.