A Rodez, la Chapelle royale se refait une beauté

  • Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité.
    Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité. José A. Torres
  • Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité.
    Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité. José A. Torres
  • Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité.
    Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité. José A. Torres
  • Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité.
    Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité. José A. Torres
Publié le
Christophe Cathala

Culture. Au cœur du chef-lieu, ce lieu chargé d’histoire et voué à la culture est fermé depuis un an et demi pour des raisons de sécurité. Le conseil départemental, propriétaire, lance un grand projet de réhabilitation.

Il n’aurait pas fallu qu’un jour les tribunes suspendues au-dessus de la salle viennent à s’effondrer sur le public. Et c’est bien pour cela que la Chapelle royale de Rodez a dû fermer ses portes au nez des concerts du samedi donnés par le Conservatoire et des nombreux mélomanes qui s’y donnaient rendez-vous. Pour autant ce lieu magique qui fait résonner les accords bien au-delà du chef-lieu ne menace pas ruine.

Mais les assauts du temps qui ont peu à peu miné les tribunes du XVIIIe siècle ont contraint la commission de sécurité à soustraire la chapelle à la fréquentation du public. Propriétaire du lieu, le conseil départemental engage aujourd’hui un vaste projet de réhabilitation sur la consolidation de ces tribunes, mais aussi sur le réaménagement global des 723 m² de la chapelle. Rafraîchissement des murs, mise en valeur des peintures et bas-reliefs, remplacement des fauteuils... vont contribuer à en faire un chantier ambitieux à plus d’un titre.

Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité.
Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité. José A. Torres

« La chapelle est une chance pour nous, qui s’inscrit bien dans la contribution au développement culturel qui guide le Département, plaide Jean-Claude Luche, président du conseil départemental. Nous souhaitons en cela avoir lieu pour permettre au Conservatoire de s’exprimer, d’avoir les mêmes droits que les concertistes qui bénéficient du Capitole à Toulouse, du Corum à Montpellier. De plus, la chapelle accueille en marge des concerts, de nombreux colloques...» On l’aura compris, nul ne doute de l’intérêt d’un chantier qui redonnera à la bâtisse son statut de haut lieu culturel « qu’il nous appartient de faire vivre », ajoute Jean-François Galliard, vice-président du conseil départemental, président de la Mission départementale de la culture.

Un budget de 250 000 €

La collectivité pourra compter sur l’appui des Bâtiments de France, l’ensemble de la chapelle étant classé monument historique depuis 1927 (1920 pour les peintures des voûtes à liernes supportant les tribunes XVIIIe). « Nous allons bien sûr accompagner ce projet, confirme Jean-Baptiste Boulanger, architecte des Bâtiments de France pour l’Aveyron. Le but est d’avoir demain un lieu plus adapté à un usage plus contemporain. On peut imaginer ainsi reprendre toute la scénographie de la salle... De toute façon, c’est un travail collégial de réflexion qui sera mené et l’état prendra sa part comme il le fait pour tout monument historique. »

Un an au moins, sera nécessaire à cette réhabilitation, chiffrée à ce jour par le conseil départemental à 250 000 € de travaux. « Cela pourrait nous conduire à Noël 2017, idéal pour un vrai grand concert d’inauguration », avance Jean-Claude Luche. Et pourquoi pas y réinstaller à cette occasion la crèche de Noël (stockée dans les bâtiments des services techniques) qui connaissait un redoutable succès il y a quelques années ? « Dans le contexte actuel, nous resterons prudents », sourit le président du conseil départemental qui suit de près, à ce sujet, les décisions du Conseil d’état... 

Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité.
Conseil départemental et Bâtiments de France, au chevet de la Chapelle royale ; ils vont travailler de concert pour redonner au lieu son lustre en toute sécurité. José A. Torres

Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?