Une deuxième maman accouche aux urgences de Decazeville
Trois cas en dix jours. Deux en moins de 24 heures. La gestion de situations délicates liées à la fermeture de la maternité de Decazeville se répète.
Une naissance et la prise en charge d’un petit prématuré en moins de 24 heures au sein d’un centre hospitalier dont la maternité est interdite d’exercer, voilà le scénario assez incroyable qui s’est joué aujourd'hui à Decazeville. Deux situations tendues qui ont été gérées par les personnels du service des urgences de l’hôpital decazevillois.
Après le premier accouchement intervenu dans la nuit, une jeune femme de Decazeville s’est présentée dans l'après-midi alors que son accouchement était déjà engagé. Comme durant la nuit précédente, le personnel des urgences, épaulé en cette seconde circonstance par une sage-femme, a une nouvelle fois pris en charge la maman pour que l’accouchement se déroule du mieux possible. Une situation d’extrême urgence qui a nécessité l’intervention de spécialistes venus de Rodez et de Toulouse par hélicoptère.
Une dizaine de jours après le transfert in-extremis d'une autre maman decazevilloise, elle aussi sur le point d’accoucher, ce sont bien trois cas "urgents" qui interviennent à la suite de la "fermeture" de la maternité de Decazeville depuis le double décès d’une maman et de son bébé début octobre. Une fermeture de trois mois en attendant le résultat des enquêtes administrative et judiciaire en cours, menées par l’Agence régionale de santé (ARS) et le Parquet de Rodez.
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