A Decazeville, les personnels réclament la réouverture immédiate de la maternité
Une naissance et la prise en charge d’un petit prématuré en moins de 24 heures. La gestion de situations délicates liées à la fermeture de la maternité de Decazeville se répète. Et comme on peut l’imaginer, cette succession d’événements a immédiatement fait réagir au sein de l’hôpital de Decazeville. Le personnel hospitalier, plus d’une centaine d’agents, s’est réuni jeudi en assemblée générale pour réaffirmer sa « volonté de se battre pour obtenir le maintien et le développement de l’hôpital et de la maternité de Decazeville, ainsi que les moyens nécessaires à son fonctionnement ». Et d’exiger, « haut et fort, pour la sécurité de tout un territoire, la réouverture immédiate de la maternité de l’hôpital ».
Silence de l'ARS
Les personnels de l’hôpital, relayés par le syndicat CGT Santé, considèrent qu’« avant l’arrivée d’un nouveau drame, il serait temps que l’ARS annule la fermeture provisoire de la maternité pour que les futures mamans puissent donner la vie dans des conditions de prise en charge et de sécurité optimale. L’ARS prétend depuis des années que son seul but est d’assurer la sécurité des parturientes.
Il est donc temps qu’elle reconnaisse que c’est par la réouverture et le maintien de la maternité, avec les moyens financiers et médicaux à son bon fonctionnement, qu’elle contribuera à la meilleure prise en charge des futures mamans et de leurs bébés. » Et de faire remarquer avec un certain cynisme que « contrairement au 6 octobre dernier, quand l’ARS a choisi le lynchage médiatique à l’encontre de la maternité, aujourd’hui, elle ne communique pas sur ces événements qui, pourtant, légitiment le maintien du service ».
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