La CGT exige la réouverture de la maternité de Decazeville

  • La tribune du congrès.
    La tribune du congrès.
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Centre Presse Aveyron

Les participants ont adopté cette motion à l’unanimité. Une façon pour eux de placer l’Ars, « qui joue le pourrissement du dossier » devant ses responsabilités.

Comme on pouvait s’y attendre, les 90 participants du congrès USD CGT Santé et action sociale de l’Aveyron, réunis mardi à Livinhac-le-Haut, ont adopté à la fin de leurs travaux une motion au terme de laquelle ils exigent de l’ARS la réouverture immédiate de la maternité de Decazeville. Et ce « afin que les mamans puissent donner la vie dans des conditions de prise en charge et de sécurité optimales ».

Le congrès, dans les rangs duquel on notait la présence de Mireille Stivala, secrétaire générale de la fédération CGT Santé et Action sociale, a ainsi réaffirmé sa volonté de se battre et de défendre les maternités de Millau, Saint-Affrique, Decazeville, Villefranche-de-Rouergue et Rodez « qui sont indispensables ».

La motion a été votée à l’unanimité des congressistes. Cette exigence de réouverture a pris en quelques jours un relief particulier, depuis que deux mamans ont été contraintes d’accoucher en extrême urgence aux urgences de l’hôpital Pierre-Delpech, tandis que deux autres parturientes du secteur étaient, elles, prises en charge par les pompiers du Bassin pour être transportées sans délai à la maternité de Rodez.

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