Meurtre dans une maison de retraite dans l'Hérault : un suspect "identifié"

  • Le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, face à la presse, après l'attaque dans une maison de retraite le 25 novembre 2016 à  Montferrier-sur-Lez
    Le procureur de la République de Montpellier, Christophe Barret, face à la presse, après l'attaque dans une maison de retraite le 25 novembre 2016 à Montferrier-sur-Lez
  • Meurtre dans une maison de retraite dans l'Hérault : un suspect "identifié"
    Meurtre dans une maison de retraite dans l'Hérault : un suspect "identifié"
  • Intrusion armée dans une maison de retraite pour religieux
    Intrusion armée dans une maison de retraite pour religieux
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Un "suspect" a été identifié et une "piste locale" est privilégiée dans l'enquête sur le meurtre commis jeudi soir dans une maison de retraite de Montferrier-sur-Lez (Hérault), a déclaré vendredi le procureur de la République à Montpellier Christophe Barret.

Une arme factice de type Airsoft --des armes qui tirent des petites billes-- a été trouvée dans un véhicule retrouvé à proximité de l'établissement, a encore poursuivi le magistrat. Un important dispositif était toujours en place pour retrouver l'agresseur qui a fait irruption cagoulé et armé dans la maison de retraite "Les Chênes verts", où il a tué une employée, avant de prendre la fuite, a-t-on précisé de même source.

"En l'état de l'enquête, aucun élément ne permet de caractériser les motivations" du meurtrier, avait déclaré à la presse dans la nuit de jeudi à vendredi le procureur de la République à Montpellier Christophe Barret. L'hypothèse terroriste n'est à ce stade pas privilégiée, selon une source proche de l'enquête, alors que la France est frappée depuis près de deux ans par une vague d'attentats jihadistes sans précédent. Ces attaques ont fait 238 morts, dont un prêtre tué en pleine messe fin juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen.

Selon les premiers éléments, peu avant 22H00 jeudi, "un individu seul, encagoulé et armé d'un couteau et d'un fusil à canon scié, a fait irruption dans la maison de retraite", ont rapporté des sources proches de l'enquête, précisant que ses motivations étaient pour l'heure "inconnues". Le profil de l'homme n'était pas connu dans l'immédiat. Une employée a pu donner l'alerte, mais une de ses collègues a été trouvée morte à l'arrivée des gendarmes, tuée par arme blanche.

En revanche, aucun des 59 pensionnaires de l'établissement, qui accueillent des religieux et religieuses appartenant à la Société des Missions africaines, n'a été blessé. Dès jeudi soir, un vaste dispositif a été déployé sur un important périmètre autour de la maison de retraite, qui se trouve dans un parc lui-même adossé à un massif forestier, en bordure de Montferrier-sur-Lez, une commune limitrophe de Montpellier. Une soixantaine d'anciens missionnaires d'Afrique ainsi que six ou sept laïcs et six ou sept religieuses y sont accueillis, selon le maire de Montferrier-sur-Lez Michel Fraysse.

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