Battus par Saint-Jean-d’Angély, les Ruthénois perdent gros

  • Avec 16 points au compteur, Dimitri Théron et le SRA restent premiers non relégables.
    Avec 16 points au compteur, Dimitri Théron et le SRA restent premiers non relégables. Jean-Louis Bories
  • Battus par Saint-Jean-d’Angély, les Ruthénois perdent gros Battus par Saint-Jean-d’Angély, les Ruthénois perdent gros
    Battus par Saint-Jean-d’Angély, les Ruthénois perdent gros
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Centre Presse Aveyron

Battus par Saint-Jean-d’Angély dimanche à Paul-Lignon dans un match serré et haché, les sang et or se sont compliqués encore un peu la tâche alors qu’ils entament une trêve de deux mois.

Des regards dans le vide. Des silences parlants aussi. Et une causerie d’après match bien plus longue qu’à l’accoutumée. Pas de doute, si le score est serré (16-17), la défaite concédée hier à Paul-Lignon devant Saint-Jean-d’Angély, est lourde de sens pour le SRA. Lui qui était pourtant invaincu cette saison à domicile, aura attendu le dernier match de la phase aller pour baisser pavillon devant les siens. On s’attendait à une bataille de « gros » avec des combats acharnés entre deux des formations les plus performantes de la poule dans ce secteur de jeu.

Combat et détails

Eh bien, on l’a eu. Avec, en prime, une partie hachée, bien souvent à cause des dégâts physiques et techniques induits par un tel style de jeu. Dans ce contexte, Rodez aurait tout aussi bien pu savourer sa 6e victoire de la saison. Car les hommes d’Arnaud Vercruysse, partis avec -8 points en début de saison faut-il encore le rappeler, ne sont pas passés loin d’obtenir mieux que le bonus défensif. Si seulement pour eux, le buteur maison Alexandre Vaffier n’avait pas mangé la feuille au pied.

Ou bien que le rideau défensif n’ait pas laissé partir tout seul comme une flèche plein axe l’impressionnant Davetawalu pour second essai destructeur. Avant ça, le travail de sape des avants avait fait gonfler le score. D’abord pour Rodez sur un essai de pénalité consécutif à du bon travail en mêlée puis en touche. Puis au retour des vestiaires pour des visiteurs, troisièmes au classement, dont le pilier gauche Clarac finissait le travail de ses collègues de devant. Place désormais à deux mois de trêve. Avant de revenir sur le pré à Agde le 22 janvier, pour débuter une seconde phase qui s’annonce coriace. 

LES REACTIONS

Étienne Quiniou, demi-de-mêlée de Rodez

On a fait une prestation indigeste. On est vraiment chanceux d’avoir un public qui nous soutient, des partenaires qui nous soutiennent, des coaches qui sont aussi gentils avec nous. On est dans le confort. On est des enfants gâtés. Donc maintenant, il va falloir se faire beaucoup plus mal, que ce soit aux entraînements ou en match. Et qu’on arrête de se regarder le nombril. Qu’on ferme notre gueule et qu’on travaille. J’espère qu’on aura un état d’esprit totalement différent pour l’année 2017. Il faudra se vider les tripes et montrer que l’on mérite de porter ce maillot car, aujourd’hui, on n’a pas enchaîné trois temps de jeu correctement. Je tiens à m’excuser auprès du public, des partenaires et de Sylvain (Fabre) et Vincent (Favre-Trosson) qui espéraient sûrement une autre issue pour leurs 100es.

Arnaud Vercruysse, entraîneur de Rodez

C’est un match qui a tenu à pas grand-chose. Et ça a basculé pour nous du mauvais côté. Non pas que Saint-Jean ne mérite pas sa victoire, mais les caprices du ballon ovale ne nous auront pas été salvateurs. On a fait pas mal de petites fautes, le match a été fortement haché, il y a eu beaucoup de fautes de part et d’autre. On n’a pas pu rentrer dans un rythme qui nous aurait permis de les faire reculer plus souvent. Ce genre de match, quand tu étais en situation de sauvegarde et de totale crainte (la saison dernière, NDLR), tu allais chercher ce petit supplément d’âme qui te permettait de bousculer de grandes équipes. Peut-être qu’aujourd’hui, il nous a manqué ce petit supplément d’âme. Il va falloir regarder de façon insistante sur ce qu’il se passe en bas (de classement). Situation très compliquée.

Benjamin Bagate, entraîneur de Saint-Jean-d’Angély

On venait faire un bon match de rugby, on savait que ça allait être compliqué, qu’ils avaient aussi la pression, que ce serait un dur combat devant, et ça l’a été. Ça s’est joué sur trois fois rien. On aurait pu perdre si leur buteur avait eu un peu plus de réussite.

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