Le Foll: "pas de primaire" entre président et Premier ministre

  • Stéphane Le Foll lors des questions au gouvernement le 22 novembre 206 à l'Assemblée nationale à Paris
    Stéphane Le Foll lors des questions au gouvernement le 22 novembre 206 à l'Assemblée nationale à Paris AFP/Archives - Lionel BONAVENTURE
  • Manuel Valls le 25 novembre 2016 à Rouen
    Manuel Valls le 25 novembre 2016 à Rouen AFP/Archives - CHARLY TRIBALLEAU
  • Manuel Valls et François Hollande sur le perron de l'Elysée le 2 novembre 2016 à Paris
    Manuel Valls et François Hollande sur le perron de l'Elysée le 2 novembre 2016 à Paris AFP/Archives - STEPHANE DE SAKUTIN
Publié le
Centre Presse Aveyron

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a averti lundi Manuel Valls qu'il ne serait "plus Premier ministre" s'il annonçait sa candidature à la primaire de la gauche avant la décision de François Hollande, sur fond de rivalité inédite entre les deux têtes de l'exécutif pour 2017.

Manuel Valls a "tout à fait la possibilité" d'être candidat, "mais à ce moment-là, il n'est plus Premier ministre", a déclaré sur Europe 1 M. Le Foll, indéfectible soutien de François Hollande.

"Il n'y aura pas de primaire entre le président de la République et le Premier ministre. (...) Ca n'existe pas, ça ne peut pas s'imaginer sauf dans des esprits qui ont un petit peu tendance à confondre leur ressentiment personnel avec l'intérêt général", a également déclaré M. Le Foll, en réponse à l'hypothèse suggérée samedi par le président (PS) de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

Le Premier ministre a encore accentué la pression sur le chef de l'Etat dans un entretien au Journal du Dimanche, n'excluant pas d'être candidat face à lui à la primaire du PS et expliquant vouloir "casser cette mécanique qui conduirait (la gauche) à la défaite".

L'idée d'une confrontation entre MM. Hollande et Valls à la primaire a été lancée samedi matin par Claude Bartolone, en froid avec M. Hollande depuis la publication du livre "Un président ne devrait pas dire ça", dans lequel le chef de l'Etat se montre critique à son égard.

Lundi matin M. Le Foll a de nouveau appelé à "respecter ce qu'avait souhaité le président de la République, c'est-à-dire un calendrier pour une déclaration de candidature dans les jours qui viennent", "toujours d'actualité". "On ne peut pas continuer à être dans cette situation", a-t-il cependant lancé.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?