Aveyron. Attaques de brebis : les tirs d'effarouchement autorisés sous condition
À la suite des récentes attaques de troupeaux de brebis dans le sud Aveyron, différents représentants de la filière ovine avaient tenu à s’entretenir avec le préfet. ce qu’ils ont pu faire mardi, en milieu de journée. En ligne de mire, la présence du loup dans le département, dont la FDSEA souhaite à tout prix "empêcher l’installation".
Pour cette occasion, la délégation était notamment composée d’un des éleveurs victimes des attaques du prédateur. "Il n’a pas pu rester jusqu’au bout. Il a quitté la réunion en larmes" a raconté François Giacobbi, représentant de la chambre d’Agriculture. "L’un des drames de ces attaques est l’impact psychologique sur les éleveurs".
À l’issue de cette entrevue, le préfet a rappelé notamment la possibilité de tirs d’effarouchement pour tout exploitant détenteur du permis de chasse et a également évoqué le lancement prochain de l’étude de non « protégeabilité » des troupeaux de brebis. De même, un rappel aux municipalités sur la nécessité de capturer les chiens errants a été évoqué. Cette rencontre résonne comme une première satisfaction.
"Même si je préfère une solution plus radicale" a lancé François Giacobbi, plaidant pour le tir à vue. "Aujourd’hui, l’administration admet la présence du loup en Aveyron. Il est un danger pour nos éleveurs mais aussi pour l’avenir du pastoralisme" continue François Giacobbi. Toutefois, l’écoute du préfet a semble-t-il apaisé les esprits.
La semaine dernière, à Millau, les éleveurs manifestaient leur ras-le-bol.
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