Attaque de policiers à Viry-Châtillon: le mineur mis en examen remis en liberté

  • Un véhicule de police incendié avec des cocktails Molotov à Viry-Chatillon, dans l'Essonne, le 8 octobre 2016
    Un véhicule de police incendié avec des cocktails Molotov à Viry-Chatillon, dans l'Essonne, le 8 octobre 2016 AFP/Archives - Thomas SAMSON
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Centre Presse Aveyron

La justice a ordonné la remise en liberté de l'adolescent de 17 ans soupçonné d'avoir participé à la confection des cocktails Molotov utilisés début octobre contre quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne), ont déclaré mardi ses avocats à l'AFP.

"La famille est extrêmement soulagée, leur fils va sortir dans la journée", ont commenté Mes Sarah Mauger-Poliak et Damien Brossier après cette décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Le mineur reste mis en examen pour complicité de tentative de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique et a été placé sous contrôle judiciaire.

Un second mineur, âgé de 15 ans et soupçonné comme le premier d'avoir "notamment" participé à la fabrication des engins incendiaires, avait été placé pour sa part sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre celui de mis en examen et celui de simple témoin.

La défense du premier adolescent avait fait appel la semaine dernière de son placement en détention ne s'expliquant pas "la différence de traitement" dont il avait fait l'objet "en l'état actuel des investigations".

Elle avait également fait valoir qu'il était "inconnu des services de justice" et souffrait "de graves problèmes de santé".

Les deux adolescents avaient été interpellés début décembre dans le cadre de l'information judiciaire sur l'agression.

L'adolescent de 17 ans est le premier suspect mis en examen dans cette affaire à l'origine d'un vaste mouvement de grogne dans la police. Aucun des auteurs directs de l'agression n'a jusqu'à présent été arrêté.

Le 8 octobre, une quinzaine d'agresseurs avaient incendié deux voitures de police, occupées par quatre agents en mission de surveillance.

Les policiers veillaient sur une caméra installée près d'un feu rouge connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes, en lisière de la Grande Borne, une cité difficile à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny, en région parisienne, dont sont originaires les deux jeunes interpellés, selon une source policière.

Deux policiers ont été très grièvement brûlés, dont l'un est sorti jeudi dernier de l'hôpital Saint-Louis à Paris, deux mois jour pour jour après l'attaque.

Cet adjoint de sécurité de 28 ans a intégré un centre de réadaptation en Seine-et-Marne et a été titularisé gardien de la paix, a-t-on appris de source policière. Deux autres agents ont été plus légèrement touchés.

Source : AFP

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