Onet: Fabrice Geniez referme la page municipale

  • Fabrice Geniez évoque des contraintes professionnelles pour justifier sa démission.
    Fabrice Geniez évoque des contraintes professionnelles pour justifier sa démission. Archives José A. Torres
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Joël Born

L’ancien maire socialiste d’Onet-le-Château a présenté sa double démission du conseil municipal et de l’Agglo. Il s’en explique.

Il avait fait basculer Onet-le-Château à gauche en 2001. Après deux mandats consécutifs et alors qu’on le croyait solidement installé dans son fauteuil de maire, Fabrice Geniez a dû s’incliner, en 2014, face à un « petit » nouveau en politique : Jean-Philippe Kéroslian.Depuis sa « nette » défaite aux municipales, l’ancien maire socialiste castonétois et vice-président de Rodez Agglomération était quelque peu rentré dans le rang.Jeudi, lors du dernier conseil municipal d’Onet-le-Château de l’année, Fabrice Geniez a annoncé sa démission.Après pratiquement 16 ans de mandat municipal, dont 13 ans comme premier magistrat, l’élu abandonne ainsi ses fonctions actuelles de conseiller municipal d’opposition et de conseiller communautaire.

Problème de disponibilité

Quand on lui demande les raisons de sa démission, Fabrice Geniez évoque un problème d’indisponibilité en raison de ses contraintes professionnelles. Médecin généraliste à Espalion, Fabrice Geniez devrait être, en effet, amené à exercer prochainement dans un cabinet secondaire àEstaing. « Pour être élu, il faut être disponible et j’ai fait le constat que ce n’est plus le cas.C’est une question d’honnêteté intellectuelle pour mon équipe », explique-t-il. A-t-il mal supporté de se retrouver sur les bancs de l’opposition ? « Ce n’est pas la raison principale », précise-t-il .Avant d’enchaîner, avec une pointe d’humour: « J’ai toujours eu le sens des responsabilités. Quand j’ai pris la mairie, François Rey a tenu trois minutes, moi j’ai tenu trois ans...»

Et Fabrice Geniez d’assurer qu’il va rester un militant socialiste attaché au progrès social et à la lutte contre les inégalités. « Je ne vais pas disparaître, assure-t-il. Je resterai un observateur vigilant, et je serai en capacité de réagir si c’est utile. » Selon l’ordre de la liste, qui était conduite parFabrice Geniez, Georgette Vernhet devrait lui succéder au sein du groupe d’opposition de gauche.Si cette dernière venait à refuser de rejoindre l’assemblée municipale, c’est Bruno Gares qui serait appelé à rejoindre l’hémicycle castonétois. Et c’est Jean-Luc Paulat qui devrait normalement prendre la place de Fabrice Geniez au sein de l’assemblée communautaire de Rodez Agglomération.

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