Viviez: les porteurs du projet Solena veulent informer et expliquer

  • Jean-François Bigot, président de Solena, porteur du projet d’un centre de traitement des déchets à Viviez.
    Jean-François Bigot, président de Solena, porteur du projet d’un centre de traitement des déchets à Viviez. Centre Presse
Publié le
Centre Presse Aveyron

Les porteurs du projet Solena (Solution Environnement Aveyron), projet de création d’un centre de traitement et de valorisation des déchets ménagers aveyronnais sur les hauteurs viviézo-aubinoises, qui suscite actuellement beaucoup de contreverses, étaient mercredi de passage à Viviez. Président de Solena et représentant du groupe Séché, associé au groupe Sévigné dans cette démarche, Jean-François Bigot en a profité pour rappeler que « depuis début octobre, Solena est engagée dans une démarche d’information et de concertation pour permettre à chacune des parties intéressées de mieux comprendre et mieux appréhender ce projet ». Des réunions d’échanges évidemment ouvertes à tous les publics sont ainsi organisées autour de groupes de travail, comme ce fut le cas mercredi.

Les déchets et leurs enjeux

Pour Solena, il s’agit de « mieux faire comprendre les enjeux actuels liés aux déchets ». Procédés de traitement, maîtrise des nuisances, intégration au territoire, création d’emplois, tous les sujets liés au projet promettent d’être abordés lors des prochaines semaines et prochaines rencontres, « afin que chacun puisse disposer des éléments d’appréciation et de compréhension nécessaires. Ces échanges et ces d’explications ont pour objet de couper court aux idées généralement répandues sur les métiers du déchet. Des métiers appelés à produire de nouvelles ressources, des matières énergétiques. Ce territoire sera ainsi au rendez-vous des objectifs réglementaires fixés par la Loi de Transition Énergétique, qui appelle à valoriser plus de 50 % des déchets encore produits. » Jean-François Bigot en a aussi profité pour expliquer qu’il était faux d’affirmer que les élus locaux avaient choisi Séché-Sévigné alors que leur projet était plus onéreux que celui de Tryfil. Sans entrer dans des considérations très techniques, la raison à ce surcoût tient dans des raisons fiscales parfaitement explicables.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?