Tamos Juntos enracine les rythmes brésiliens en Aveyron

  • Les musiciens sont aujourd’hui une trentaine, placés sous la responsabilité des coprésidents Laurence Bonnefon et Jean-Luc Mesnière.
    Les musiciens sont aujourd’hui une trentaine, placés sous la responsabilité des coprésidents Laurence Bonnefon et Jean-Luc Mesnière. Repro CP
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Xavier Buisson

Un local, des sorties et même, depuis peu, des danseuses: les Tamos Juntos ont triomphé de l’effet de mode des baterias pour s’implanter durablement dans le paysage musical aveyronnais.

Qu’on se le dise: ils ne sont ni une fanfare, ni une banda. Les Tamos Juntos (qui signifie «Tous ensemble») forment une bateria et, à ce titre, jouent de la batucada, une musique à base de percussions importée du Brésil. Le mois dernier, les Tamos tenaient leur assemblée générale, une occasion de consolider l’existant (comme les différentes commissions mises en place l’an passé) mais aussi de mettre en place la grande nouveauté de l’année: l’arrivée des danseuses. Sept d’entre elles ont d’ailleurs fait leur baptême du feu il y a quelques jours en ouvrant la marche au défilé des clubs sportifs de la ville.

«Faut dire que ça met l’ambiance!»

Les musiciens sont aujourd’hui une trentaine, placés sous la responsabilité des coprésidents Laurence Bonnefon et Jean-Luc Mesnière. «Carnavals d’Albi et de Blagnac, animation de l’arrivée du Tour de France, fête de la brebis à Réquista...Faut dire que ça met l’ambiance!». Jean-Luc Mesnière égrène en un sourire les sorties passées, gage d’un succès qui ne se dément pas. «Nous refusons une quinzaine de propositions chaque année», poursuit le coprésident. Les choses n’ont pourtant pas toujours été simples pour la bateria, qui a connu une baisse de ses effectifs après quelques années de fonctionnement avant de parvenir à redresser la barre.

Depuis 2009, la mairie d’Onet-le-Château prête un local aux Tamos Juntos (qu’il subventionne par ailleurs). Surdo, repinique, caixa, chocalho ou agogo Les répétitions ont lieu le vendredi à partir de 21h15 au Studio, à Onet, mais avant cela, un créneau est ouvert à toutes les personnes désireuses de découvrir les rythmes brésiliens sous les ordres du «mestre». «Ils sont une dizaine actuellement et travaillent dur, sachant qu’il faut un an pour maîtriser son instrument», affirme Jean-Luc Mesnière. Pour leur venir en aide, certains «batuqueiros» les rejoignent et montrent à ces petits nouveaux les rudiments du maniement des surdo, repinique, caixa, chocalho ou agogo. En 2017, les principales sorties sont reconduites, à commencer par le carnaval d’Albi le 12 février. Les animations pour les comités des fêtes seront elles aussi reconduites, afin d’enraciner encore un peu davantage les rythmes brésiliens en terres aveyronnaises.

Contact au 06.66.98.08.02 ou sur tamosjuntos12@gmail.com

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