Derrière Emmanuel Macron, des élus aveyronnais en ordre de marche

  • Des élus dont la sensibilité de gauche et le refus des clivages ont décidé de leur choix, clairement assumé.
    Des élus dont la sensibilité de gauche et le refus des clivages ont décidé de leur choix, clairement assumé. José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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Christophe Cathala

Il leur fallait clarifier leurs positions. Certainement pas pour leur conscience mais pour leurs électeurs qui les ont élus, pour quelques-uns d’entre eux, sous l’étiquette PRG. Les voilà désormais à suivre Emmanuel Macron, lui donner leurs parrainages et s’inscrire « dans la dynamique du mouvement “En Marche !”».

Stéphane Mazars (conseiller départemental de Vallon, adjoint au maire de Rodez), Francis Fournier (adjoint au maire de Rodez), Pierre Bessières (conseiller Rodez Agglo), et les deux conseillers départementaux de Ceor Segala Anne Blanc (maire de Naucelle) et Jean-Marie Pialat (ce dernier n’étant pas inscrit dans un parti) font partie de ceux qui ont « sauté le pas ». Et pourquoi donc ? « On croit beaucoup à cette nouvelle façon d’appréhender la politique, on veut dépasser les clivages qui alimentent les boutiques de partis, dans une démarche où, tous ensemble, on essaie de faire quelque chose », lance Stéphane Mazars.

"Fidélité au radicalisme"

Pour ces élus encartés au PRG, pas question pour l’heure de quitter le parti alors que les radicaux de gauche présentent Sylvia Pinel à la primaire de dimanche. « Ce n’est pas un changement de cap, c’est une façon différente de faire de la politique », plaide Stéphane Mazars qui reconnaît dans le mouvement d’Emmanuel Macron, « la fidélité au radicalisme ».

Et pour l’essentiel autour de valeurs communes, humanisme, et progressisme en tête. « Nous sommes portés par un vrai projet de société. Ce qui nous unit quand on est de gauche, c’est cette idée de progrès, poursuit Stéphane Mazars. Et la configuration actuelle des partis ne va pas durer éternellement, le système est à bout aujourd’hui ».Un choix mûrement réfléchi, donc, autour d’un « rassembleur » dont l’une des vertus, à leurs yeux, « est de ramener au vote des gens qui n’y croyaient plus, de remobiliser les abstentionnistes ».