Un Estagnol, barman à l’Assemblée nationale, sauvagement agressé à Paris

  • Jean-Michel Gaudin.
    Jean-Michel Gaudin.
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Centre Presse / Christophe Cathala

Vive émotion à l’Assemblée nationale ce mercredi, où le président Claude Bartolone a ouvert la séance des questions au gouvernement par un hommage à un agent du Palais Bourbon grièvement blessé dans une altercation. Les faits se sont produits en fin de semaine dernière dans le métro parisien.

La victime est un Estagnol de 53 ans, Jean-Michel Gaudin, chef de rang de la buvette de l’Assemblée nationale. En fin de semaine dernière, il emprunte le métro en milieu d’après-midi pour rentrer chez lui à Paris. Il est alors, sur un quai du quartier de la Bastille, témoin de l’agression de deux dames âgées par un petit groupe de quatre jeunes. Il tente de s’interposer. Le groupe de délinquants lui « tombe » alors dessus : contusions, hématomes fractures... Jean-Michel gaudin s’écroule, ses agresseurs le laissent pour mort et s’enfuient.

Il sombre dans le coma, son pronostic vital est engagé. Quelques jours après cette sauvage agression, son état de santé est jugé « stationnaire » par les médecins.

«Tout le monde connaît et apprécie Jean-Michel à l’Assemblée, c’est un garçon très sympathique», confie Yves Censi, député de la première circonscription de l’Aveyron. «Ce qui s’est produit est intolérable et plonge l’ensemble de l’hémicycle dans une grande émotion et une grande colère aussi», poursuit le parlementaire qui connaît personnellement M. Gaudin. Lequel revient le plus souvent possible à Estaing où son épouse anime un gîte d’étape. Il fut même un temps candidat sur une liste aux élections municipales, et participe régulièrement aux manifestations festives de la commune. Il est père de deux filles. Jean-Michel Gaudin est également pilote à l’aéroclub des Ailes Ruthénoises à Rodez.

Claude Bartolone a salué le «courage» de Jean-Michel Gaudin. «Apprécié de tous», l’homme est reconnu pour «sa gentillesse, sa disponibilité et son engagement», a encore dit, avec «émotion» le président de l’Assemblée nationale, qui a par ailleurs regretté la «brutalité effrayante» de l’attaque dont il a été victime. L’hommage a été longuement applaudi par les parlementaires, debout dans l’hémicycle.

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