Polémique autour du meeting de Marine Le Pen à Rignac : «Du carburant électoral pour nous»

  • Selon Jean-Guillaume Remise : «Le maire de Rignac comme son service administratif ont été informés dès le début de location au titre du Front national».
    Selon Jean-Guillaume Remise : «Le maire de Rignac comme son service administratif ont été informés dès le début de location au titre du Front national».
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Centre Presse

Depuis l’annonce de la venue de Marine Le Pen à Rignac, samedi 4 mars, le maire Jean-Marc Calvet ne cesse de répéter qu’il reste « un opposant déterminé au Front national ». Avouant avoir été « pris de court » après l’annonce officielle de la venue de Marine Le Pen sur son territoire, l’édile a depuis été accusé par le parti, de tenir « un double langage ». Cette polémique par médias interposés prend un nouveau tour avec le communiqué du Front national : « Location de la salle à Rignac : face au double discours, nous apportons des preuves ».

« Il s’installe depuis quelques jours une discussion mensongère entre le maire de Rignac et moi-même », débute Jean-Guillaume Remise. Et le secrétaire départemental du FN de produire courriers électroniques et SMS ainsi qu’une copie de la « convention de mise à disposition » des locaux, pour, dixit, apporter « des éléments chronologiques et des éléments probants qui démontrent le double langage du maire de Rignac ».

« Que le maire soit fébrile, subisse des pressions cela est fort possible tant le système n’aime pas être ébranlé. Pour autant, je n’accepte pas que l’on dise que nous aurions « manœuvré » se défend enfin Jean-Guillaume qui conclut : « Que ceux qui se livrent à cette polémique en soient remerciés, c’est du carburant électoral pour nous ! »

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