Festival : 15 ans de Lasse’n’Blues, on ne s’en «Lax» pas !

Tiens, le monsieur l’ouïe, il s’est trompé dans l’ordre des mots pour son titre.

- Je crois plutôt qu’il a voulu faire l’intéressant. Tu sais ce qu’il a dit, le coprésident du festival Lax’n’Blues ? Celui de la photo, là, qui a un nom comme un costaud de la bagarre ?

- Bastonéro ? Qu’est-ce qu’il a dit ?

- Il a dit « On pensait pas qu’on allait tenir jusque là » !

- Et oui, quinze ans, c’est pas mal, ça force le respect. En 15 ans, ils sont environ 90 bénévoles à avoir accueilli 90 groupes et artistes, c’est pas rien.

- Ça fait un pour chacun. Mais ça prouve que ça marche, et que ça plaît. Dans la catégorie, Lax a été reconnu meilleur public de France.

- Et pour fêter cet anniversaire, cette année, ils font le festival sur trois jours, dis donc.

- J’ai entendu ça. Que ça commençait le jeudi 23 mars, mais au cinéma de Baraqueville.

- Oui, ils se délocalisent, même. Et c’est avec l’Anglais de Jean-Jacques Goldman, Michael Jones, que ça commence. Il était déjà venu, et comme l’ambiance à Lax est sympa, il a voulu revenir pour les quinze ans.

- Et il amènera même tous les musiciens du type qui marche seul, ça risque de le faire. En revanche, c’est déjà complet.

- Mais il reste encore quelques places pour le vendredi 24, toujours à Baraqueville, mais à l’église cette fois.

- Alors là c’est différent, mais ça devrait être bien pour nos tympans. Imagine la rencontre de 50 chanteurs de gospel avec un vrai groupe de blues, j’en ai le pavillon qui frémit.

- Il y a même les écoliers du coin qui ont planché sur l’affaire. Le blues va dans les écoles, yeah my baby ! Ça sera cool, vendredi.

- Et alors, le samedi, ça sera du lourd. Et bien rock pour du blues...

- Ah ça oui, du rock et du charme aussi. La première qui commence, c’est Laura Cox.

- Quoi, la jolie nana qui donne des cours de guitare blues sur YouTube ?

- Elle-même. Elle a plus de 200 000 abonnés à sa chaîne, et plus de 40 millions de vues, c’est pas rien.

- Tu l’as dit. Et à force, elle a monté son groupe et fait ses chansons, ça, je sais. Il paraît que c’est tout sauf une calme, sur scène.

- Et c’est que le début ! Après elle, il y a Manu Lanvin.

- Ça me dit quelque chose, comme nom...

- Et oui, c’est le fils à Gérard ! Un ancien mannequin, beau gosse, belle voix, belle présence... L’as de la bagarre est allé le voir en concert, il a dit : « Dès le premier morceau, il était déjà dans le public » !

- En plus, je suis sûr que ça ne va pas plaire qu’aux minettes. C’est le bluesman français qui cartonne en ce moment. Quand on le connaît, on l’oublie pas.

- Et après, tu as Dr Feelgood. Des légendes... C’est un des groupes qui ont le plus marqué l’équipe du festival, en 15 ans. Et le public aussi !

- Ah oui ! Eux et les Rockbox, tu sais, les « Incroyables talents », la fanfare qui joue du rock fort avec des trompettes et des tubas. Ils seront là aussi le 25, entre les groupes.

- Oh, eux, on a l’impression qu’ils sont chez eux à Lax.

- Enfin, pour finir, tu as AC/DC...

- Quoi ?!

- Oui... Mais en filles ! Elles s’appellent les Ladies Ballbreaker et je peux te dire que ça envoie. Elles ont fait deux fois le Hellfest, quand même. C’est l’Olympe du gros son, ce festival.

- Et ben, voilà un anniversaire qui promet. On y va !

- Le Lax’n’Blues, c’est comme son logo : ça fait 15 ans qu’il tire la langue, mais il tient toujours la route.

- Et pour 15 ans de plus ! »

15e festival Lax’n’Blues, du 23 au 25 mars. Entrées : complet le 23, 15 € le 24 et 15 € le 25. Plus d’infos : laxnblues.com