Loïc Coupin, le « monsieur plus » du Rodez Aveyron football

  • Deuxième meilleur passeur de l’équipe (7 passes décisives), capable de buts venus d’ailleurs, Coupin (au milieu de ses partenaires et pointé du doigt par Daillet) cumule déjà 129 matches de CFA (6 saisons) à 26 ans.  
    Deuxième meilleur passeur de l’équipe (7 passes décisives), capable de buts venus d’ailleurs, Coupin (au milieu de ses partenaires et pointé du doigt par Daillet) cumule déjà 129 matches de CFA (6 saisons) à 26 ans.  
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Centre Presse / Maxime Raynaud

Avec Loïc Coupin, c’est un peu la foire aux surnoms. Son capitaine, Sébastien Da Silva, l’a baptisé Thomas Müller, en hommage au footballeur allemand. « Parce qu’il n’a pas de dégaine, pas de technique mais qu’il est toujours capable de mettre un but de fou, qu’il a une gnaque de dingue ! » Son entraîneur, Laurent Peyrelade, lui, fait dans le végétal. « C’est un tronc d’arbre, se marre le technicien. Il te fait rire quand tu le vois. Mais ses adversaires, eux, se font mal dessus. »

Avec Loïc Coupin l’inclassable, ça commence toujours par une petite vacherie mais ça termine invariablement par le même compliment. Le milieu de côté ou attaquant débarqué à Rodez de Sévérac-le-Château en 2009 est un « un guerrier, un joueur de devoir dont tu ne peux pas te passer ». Et dont le Raf 2016-17 a révélé plus que jamais ses qualités.

Le « Cheminot » le lui rend bien. Et tant pis si, contrairement à samedi où il a inscrit le troisième but et provoqué le penalty de l’ouverture du score, l’ombre est son quotidien. C’est ici qu’il rayonne, à l’image d’Édouard Daillet, Joris Chougrani ou de son pote Loïc Poujol. « Il ne capte pas la lumière, souffle Peyrelade, mais il le mériterait. »

Porté par « un volume de jeu impressionnant pour son gabarit », dit encore son entraîneur, l’Aveyronnais d’1,86 m (81 kg) aux grandes échasses s’est taillé un costume à sa mesure. Celui du discret devenu essentiel par son abattage et son altruisme, « et sans jamais se plaindre, reprend Peyrelade. Tu sais qu’il sera toujours là ». « C’est différent quand tu joues avec lui, abonde Da Silva. Tu te sens plus fort. »

Sous le bleu de travail, ce « bon vivant », qui l’a parfois été un peu trop à ses débuts seniors, cache aussi un habit de lumière.

Deuxième meilleur passeur de l’équipe (7 passes décisives), capable de buts venus d’ailleurs comme à Grenoble il y a trois saisons, « Coup’ » cumule déjà 129 matches de CFA (6 saisons). Avec, à 26 ans, toujours la même impression : « Il progresse sans arrêt, apprécie son coach. J’aime ces joueurs dont on ne connaît pas les limites. » Peyrelade veut d’ailleurs continuer de les chercher. En commençant par garder son joueur la saison prochaine. « C’est évident », confirme-t-il. Ses coéquipiers apprécieront. C’est aussi pour leur bien. Comme tout ce que fait Coupin sur le terrain.

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