Commerces à Rodez : une nouvelle impulsion pour le passage des Maçons

  • Contrairement à ce que pourrait laisser penser ce cliché, les Ruthénois empruntent régulièrement le passage des Maçons.
    Contrairement à ce que pourrait laisser penser ce cliché, les Ruthénois empruntent régulièrement le passage des Maçons.
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Centre Presse / Rachid Benarab

Tous les commerçants n’ont pas la possibilité (et les moyens !) d’avoir un pas-de-porte au beau milieu de la rue Neuve ou de sa voisine du Touat. Deux artères piétonnes au cœur de la vieille ville, donc à fort potentiel commercial. C’est d’ailleurs dans ces deux rues que se concentre la quasi-totalité du commerce ruthénois. Un petit eldorado commercial qui englobe également les deux places reliant ces deux rues, à savoir la place de La Cité, d’un côté, et la place du Bourg avec le carrefour Saint-Etienne, de l’autre. Également situé dans ce même périmètre mais ne bénéficiant pas du tout de la même aura, le passage des Maçons et ses commerces couverts (et surtout cachés).

En plus d’être mal signalé, ce passage est quelque peu excentré par rapport au flot naturel des passants qui empruntent la rue Corbière ou la rue du Touat. Du coup, bon nombre des enseignes qui ont tenté l’installation ne sont finalement pas restées. Mais ça, c’était avant. C’est du moins ce qu’espère le manager du centre-ville William Fraysse, qui s’est penché sur le problème afin de tenter d’y remédier. Quelques (longues semaines) plus tard, le résultat est là : seule une des dix vitrines du passage des Maçons, est aujourd’hui encore vacante. « Plus pour très longtemps, avance le manager du centre-ville. On a des contacts, il faut voir. Il y a quelques semaines, plus de la moitié des commerces de la zone étaient vacants », rappelle William Fraysse.

Et s’ils étaient vacants, c’est surtout parce que leur propriétaire avait les yeux plus gros que le ventre. S’exprimant avec plus de retenue, le manager du commerce préfère dire, lui, que « les loyers n’étaient pas adaptés à la zone. » Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, même si ce n’est en rien comparable avec les deux rues piétonnes qui totalisent environ quelque 12 000 passages chaque samedi, il y a quand même du va-et-vient dans cette petite galerie commerçante couverte du passage des Maçons. Aussi, les bailleurs ayant plus intérêt à louer leur bien qu’à le laisser vacant, ils ont préféré concéder une baisse d’environ 30 % du prix des loyers. « Et automatiquement, ils ont trouvé de nouveaux locataires, se réjouit-il. Et ce sont de vrais commerçants ou artisans. »

Reste désormais à solutionner le déficit de visibilité. « Nous avons changé l’éclairage, mais il faudra peut-être aussi installer une signalétique adaptée, reconnaît William Fraysse. Toutefois, pour des questions de cohésion, cela risque d’être difficile. Il faut voir. »

Parallèlement, le manager du centre-ville s’est aussi attaqué, avec un certain succès, à la revitalisation de la rue du Bal. « Il faut continuer à redynamiser ces commerces de proximité tout en consolidant l’existant. Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est passionnant », conclut-il gaiement. Pour mémoire, près de 4 ans après s’être attaché les services du manager du centre-ville William Fraysse, la ville se plaît à afficher des résultats plus que probants en matière de vacance. En effet, sur 497 commerces du centre-ville du piton, le taux de vacance est aujourd’hui de 8,5 %. Il était de 17,5 % en 2014.

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