Quilles de huit : 2540 Aveyronnais attendus ce dimanche pour lancer la saison

  • Emmanuel Sales, 42 ans, et Jean-Pierre Auguy, 62 ans.
    Emmanuel Sales, 42 ans, et Jean-Pierre Auguy, 62 ans.
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Centre Presse / Maxime Raynaud

Investis en septembre dernier, respectivement en tant que président du comité aveyronnais de bowling et sports de quilles et coprésident du comité sportif aveyronnais des quilles de huit, Jean-Pierre Auguy et Emmanuel Sales s’apprêtent à vivre leur première saison aux responsabilités. Entretient croisé à l’heure des trois coups de la saison départementale.

Emmanuel Sales : C’est pas mal de travail !

Jean-Pierre Auguy : Il y a eu toute la dématérialisation à gérer, tout le travail informatique. Une application est venue se greffer à l’existante pour gérer les licences et les équipes.

ES : C’est une pression, oui, car les calendriers sont très serrés. Jusqu’au dernier moment, le stress sera présent pour l’aspect informatique.

J-PA : Heureusement que Marie (Couderc, employée du cmoité aveyronnais) est là. Avec elle, comme je suis à la retraite, on peut parer aux derniers problèmes du quotidien.

ES : Non ! On n’en voyait qu’une infime partie de l’extérieur. Léon (Fabre), notre prédécesseur pendant 20 ans, dormait presque au comité. On s’est aperçu de tout ce qu’il faisait.

J-PA : Oui, on s’est aperçu de la charge du travail au quotidien qu’il abattait... Il faut lui rendre hommage.

ES : Quand on est en activité, c’est vraiment prenant. Tout concilier, travail, famille, etc., c’est compliqué. Maintenant, c’est rentré dans l’ordre.

J-PA : Un peu oui. Je suis à côté de la plaque au niveau de l’historique des quilles.

ES : C’est un vrai personnage. Pour tout ce qu’il a fait, il aurait mérité une autre sortie. Nous, nous sommes des novices.

J-PA : La première chose, c’est de continuer à développer la prise de résultats informatique, que cela devienne plus direct. C’est aussi une volonté de s’inscrire dans l’air du temps. Ensuite, il y a la volonté de créer une continuité parmi les bénévoles. C’est important dans les quilles.

ES : Pour ma part, c’est un attachement aux quilles. Il y a eu un vide, personne ne se positionnait. Un soir j’ai proposé à Nadine (Teulier, présidente du comité sportif aveyronnais des quilles de huit) de l’aider. J’y suis allé au grand dam de ma chère et tendre (rires).

ES : Stopper les baisses d’effectifs chez les jeunes et féminines. Avec les études, souvent les jeunes s’en vont. Comme à la sortie des écoles de quilles d’ailleurs. Puis, évidemment, il y a parfois la concurrence des autres sports.

J-PA : C’est pour cela qu’on doit développer encore davantage la promotion dans les écoles.

ES : Il y a aussi le développement de la formation des encadrants jeunes et adolescents, avec un tronc commun avec le bowling depuis l’an dernier.

J-PA : Il y a encore des secteurs où l’on peut attirer. Par exemple le Sud-Aveyron, à Saint-Affrique notamment. Cela passe bien sûr par la promotion par les jeunes.

ES : J’en reviens à ce que l’on disait auparavant. Il faudrait arriver à fidéliser les jeunes au moment des études. J’en suis un exemple. J’avais débuté en minimes, à Luc puis à Rodez. Puis j’ai stoppé pour poursuivre ma scolarité. C’est à cet instant qu’il y quelque chose à faire.

ES : Tout est jouable ! Je mettrais bien une pièce sur Olemps avec l’arrivée, c’est un peu chauvin, du joueur de Saint-Christophe, Benoît Volte. On retrouvera ensuite tout en haut les habituels Luc, Saint-Amans, Rodez et Lunel.

J-PA : Je dirais Saint-Amans. Ils peuvent surprendre. Comme Magrin. Mais bien sûr, Luc et Rodez seront aussi là à la fin.

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