Rodez : le square Subervie peine à prendre forme

  • Même si la mairie est intervenue récemment, le square n’est pas toujours en bon état.
    Même si la mairie est intervenue récemment, le square n’est pas toujours en bon état.
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Centre Presse / Salima Ouirni

Il devait être un petit poumon vert, en plein cœur de ville. Un jardin paisible à deux pas des commerces et des habitations. Créé en 2013, le square Georges-Jacques-Subervie est aujourd’hui dans un état pitoyable. La semaine dernière, il était truffé de trous assez importants pour tordre les chevilles aux enfants étourdis, ou aux personnes âgées inattentives. Souvent, il est jonché de déjections canines.
La faute est imputable, selon les riverains, aux sans domicile fixe et surtout à « leurs chiens qui passent leur temps à creuser le sol ». Même si tous ne s’en plaignent pas, plusieurs témoins confirment que ces dégradations font tâche dans un quartier qui se veut touristique. Contacté, le maire, Christian Teyssèdre, assure que « s’il y a des trous, ils seront rapidement comblés. Il n’y a aucune raison de laisser ce terrain dans cet état », explique-t-il. La mairie vient par ailleurs de changer les palissades de ce jardin où un minimum d’investissement était volontairement réalisé. L’ancien entourage de zinc a été remplacé par une clôture en bois flambant neuve. Du côté de la végétalisation, on ne peut que constater qu’elle s’embellit chaque printemps.

Dès l’origine, la mairie a fait en sorte que ce square « ne coûte pas un euro au contribuable ruthénois ». Pour cela, les agents de la ville ont travaillé en régie directe. De la terre, provenant des travaux de l’extension du cimetière et des jeux de l’ancien jardin du foirail ont agrémenté le square. Les travaux se sont chiffrés à 50 000 €. Une bonne affaire donc pour la réhabilitation de cette friche, située juste derrière l’office du tourisme.

Si le lieu commence à prendre forme, il reste cependant loin des ambitions affichées en 2013 par la municipalité. Il devait s’intégrer dans un ensemble global de redynamisation du centre-ville. Aujourd’hui, si la transformation de la place de la Cité est programmée, en revanche, il n’en est rien des rues de Bonald et de l’Embergue. Les élus, Jean-Michel Cosson et Jacqueline Santini rappelaient « la noblesse du quartier » de l’îlot Bonald (entre la rue Bonald et l’Embergue), par où « François 1er avait fait son entrée à Rodez ». Pour rappeler ce glorieux passé, les élus proposaient de flécher le quartier où beaucoup d’artisans d’art sont installés. C’était en 2013. Force est de constater que ce dernier projet est toujours dans les cartons et que de nombreux artisans ne sont, aujourd’hui, plus là.

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